Donald E. Westlake fut un auteur exceptionnellement prolifique et talentueux de fiction policière américaine, réputé pour sa prose cinématographique et ses dialogues percutants. Ses œuvres exploraient souvent la vie de voleurs et de criminels, avec des personnages mémorables comme le malchanceux John Dortmunder et le impitoyable Parker. Westlake était un maître artisan, capable de créer des récits captivants avec des retournements de situation inattendus et un regard perspicace sur la nature humaine. Sa capacité à écrire sous divers pseudonymes et à adapter ses histoires pour le cinéma souligne sa polyvalence et son impact durable sur le genre.
Kelp, a troublesome jinx, convinces Dortmunder to base their next gang caper on a kidnapping that works for the criminals in his favorite pulp novel. Of course, plans never survive their execution. Dortmunder tries to simplify the printed plot for real life, but their target Jimmy 11 has his own ideas.
Jeune diplômée de l'école de journalisme, Sara Joslyn vient d'être engagée par le magazine Galaxy-Hebdo, avec un salaire astronomique pour une débutante. Alors qu'elle se rend au journal, elle croise une Buick stationnée au bord de la route. A l'intérieur : un homme tué d'une balle dans le front. Sara est sûre de tenir là son premier article, mais Galaxy-Hebdo se révèle très vite un haut lieu de la mégalomanie et de l'absurde ; le patron règne en tyran sur ses rédacteurs qui, à leur tour, délèguent des missions impossibles à leurs reporters. Happée par cet univers de folie, Sara en oublie presque le cadavre de la Buick, qui d'ailleurs n'intéresse personne... sauf l'assassin. Voici le premier volet des aventures hilarantes de Sara Joslyn, l'héroïne de Moi, mentir ? Au pays du scoop, un monde plein de (faux) bruits et de rumeurs, raconté avec toute la verve d'un Westlake très en forme.
Depuis vingt-cinq ans, Burke Devore, cadre supérieur dans une fabrique de papier, a subvenu aux besoins de sa famille et suivi les règles du jeu social. Aujourd'hui, sans emploi, rejeté par une société fondée uniquement sur le profit, il risque de perdre sa famille. Il est prêt à tout pour la récupérer.
Tout commence dans la salle de lecture d'une bibliothèque de Manhattan. Bryce Proctorr, auteur à succès, y prend des notes pour son prochain roman, qu'il a du mal à commencer. Il faut dire que Bryce est au milieu d'un divorce particulièrement pénible, et que Lucie, sa future ex-femme, a promis de le saigner à blanc. Soudain, Bryce aperçoit Wayne Prentice, un " collègue " avec lequel il a débuté. Mais qui n'a pas eu sa chance : il est sur la fameuse liste " intermédiaire " de l'ordinateur des commerciaux, celle qui recense les écrivains dont la courbe des ventes est descendante. Les conséquences sont faciles à prévoir : moins de livres mis en place dans les librairies, des avances de plus en plus faibles, le début d'un cercle vicieux. Les deux hommes, qui ne se sont pas revus depuis des années, exposent leurs difficultés, et Bryce a soudain une idée de génie : Wayne a un manuscrit, mais pas d'éditeur ; Bryce a un éditeur, mais pas de manuscrit. Wayne va donc " vendre " son œuvre à Bryce qui la fera publier sous son nom, et les bénéfices seront répartis de façon égale. Wayne accepte. C'est alors que Bryce ajoute une clause à l'étrange contrat qui va les lier : son épouse doit mourir. Dans la lignée du Couperet, un Westlake impitoyable qui dissèque les mœurs éditoriales américaines et illustre à sa façon le mythe de Faust, jusqu'au final aussi imprévisible que saisissant.