L'ouvrage explore les défis du mariage polygame, où les femmes doivent jongler entre amour et rivalité. L'homme, partagé entre ses épouses, se retrouve en compétition relationnelle, provoquant jalousie et suspicion. La dynamique complexe met en lumière les luttes émotionnelles et les sacrifices au sein de cette structure familiale.
La culture d'entreprise semble une notion surannée pour ceux qui n'y voient à travers qu'une invariabilité d'une institution à une autre. Cependant, malgré son caractère homéostatique, elle est une symbolique unique dans chaque firme réunissant des valeurs, normes, représentations et identités dont la cohésion active les schèmes de la productivité. D'autre part, les multinationales posent le problème bien épineux de l'harmonisation des codes, des représentations et des identités. Il s'avère alors difficile d'établir un langage commun surtout quand il s'agit de cultures différentes. Avec les fusions-acquisitions, certaines ressources humaines rongées par l'incertitude à l'avènement des multinationales vivent un stress intenable qui mène à des sorties de parcours précoces sans une bouée culturelle émancipatrice du précaire dans un univers de compétitivité renforcée. Mais la posture dialectique du paradoxe se résolvant dans le concept dual 'travail et distraction' s'insère dans l'adoption d'une philosophie humaniste, privilégiant une qualité de vie au travail.
La migration demeure le propre de l’être humain parfois dans une recherche obsessionnelle du bonheur. Ainsi, les média vendent du rêve alimentant les croyances et les ambitions de jeunes générations. Elles délaissant alors la palabre ‘stérile’ du Baobab majestueux du village et envisagent l’ailleurs comme un projet de vie meilleure ; un eldorado. Cependant, migrer en ce vingt-unième siècle s’institue comme une série ininterrompue de périls de toutes sortes à juguler par les candidats à l’émigration poussés hors de chez eux par la guerre, la précarité. Aylan Kurdi c’est l’innocence noyée par l’histoire guerrière d’un pays devenu l’enfer pour tous. Sur la Méditerranée, le hasard joue à pile ou à face avec la mort comme le revers omniprésent du trek. Ces migrants Lampedusa du monde, de toute l’Afrique, de l’Orient ; du Ghana, Sénégal, Mali, Soudan, Burkina…de la Syrie en passant par la Libye deviennent à jamais l’essence d’une quête de l’absurde ‘tombée à l’eau’ ; ils n’atteindront jamais leur destination de rêve, l’autre rive de la Méditerranée.