"In 1870, Leopold von Sacher-Masoch publishes 'Venus in Furs, ' an erotic novel revealing the author's desire to be dominated by a woman. After the success of the novel, a woman turns up at his doorstep and offers to take on the role of the dominant woman. He submits to her completely and they get married. Years later, Leopold has remarried and lives a quiet life, far removed from the sexual escapades of his first marriage. This is when he learns that his surname is being used, to his detriment, to describe a new sexual perversion: masochism."
Alma Mahlerová, slavná žena slavných mužů: Gustava Mahlera, Waltera Gropiuse, Franze Werfela a milenka a múza mnohých dalších: Gustava Klimta, Alexandra von Zemlinskyho a Oskara Kokoschky, prožila dlouhý život (1879–1964) ve Vídni, Berlíně, New Yorku či Beverly Hills, který z velké části zasvětila vytváření vlastní legendy. Catherine Sauvatová ve své biografi i odvážně demytizuje obraz této jistě neobyčejné ženy, nevyhýbá se přitom ani odhalování temných stránek její povahy (včetně celoživotního sklonu k antisemitsmu), a přináší tak zcela nový portrét „velké vdovy“, jak Almu s lehkým posměchem nazýval Thomas Mann.
Connue pour son appétit des hommes - et non des moindres puisqu'elle a séduit Gustav Klimt et Alexander von Zemlinsky avant d'épouser Gustav Mahler puis Walter Gropius et enfin Franz Werfel, sans oublier une relation avec Oskar Kokoschka - Alma a mené une vie trépidante consacrée à ses génies et gouvernée tout à la fois par la passion et le dépit, la naïveté et le calcul. Elle-même fille de peintre et mère de sculptrice, elle a joué au cours de sa longue existence (1879-1964) un rôle majeur dans les milieux artistiques de Vienne, Berlin, New York et Beverly Hills - femme fatale pour les uns, muse merveilleuse pour les autres. On a longtemps prétendu qu'elle avait dû sacrifier à Gustav Mahler ses dons de compositrice. La vérité est à l'image de celle que Thomas Mann surnommait la " grande veuve ", tout aussi touffue et contradictoire, avec un vrai talent pour l'édification de son propre mythe. Grâce à des sources peu connues, ce portrait aborde sous un angle nouveau aussi bien la musicienne que l'égérie et la mémorialiste. II révèle également Les côtés sombres d'Alma, notamment des opinions antisémites que n'ont ébranlées ni ses mariages ni l'exil.
Joué et lu en France depuis le début du XXe siècle, le grand auteur autrichien Arthur Schnitzler (1862-1931) a laissé une oeuvre particulièrement riche, mêlant théâtre, récits et essais. Cet écrivain, docteur en médecine, que Freud désignait comme son double, a longtemps été assimilé à la décadence de « l'Apocalypse joyeuse ». Amant volage, accusé de pornographie notamment au moment de La Ronde , Schnitzler s'inspira de ses aventures amoureuses pour donner vie à certains personnages. Leur apparente légèreté et frivolité tout comme son approche psychologisante ont masqué une dialectique du désenchantement et de la désillusion, ainsi qu'une volonté farouche d'aller derrière les apparences. Dans un univers crépusculaire, ce maître des nuances joue sur une frange ténue de la vérité et du mensonge, du dire impossible et du secret, de l'opacité des relations entre hommes et femmes.Cette biographie tente, notamment grâce à l'étude des journaux intimes que Schnitzler a tenus sa vie durant, de cerner un homme vulnérable, hypocondriaque, angoissé par l'échec mais doté d'une exigence exceptionnelle dans la menée de son oeuvre. Sa réputation ne lui a jamais épargné de permanentes attaques antisémites. Au sein d'une société viennoise où il frayait avec les plus grands musiciens, peintres et acteurs de théâtre, l'écrivain a vécu une vie emplie de polémiques, de scandales et de succès mais aussi de tragédie personnelle.
«N'allez pas croire que j'aie foi en une amélioration prochaine de l'humanité, ce visqueux monstre aux mille têtes. Mais ne s'améliorera-t-elle pas, l'humanité, que si l'on cesse de lui répéter qu'elle a emprunté quelque voie mystérieuse, alors qu'elle ne fait vraisemblablement que s'entortiller autour de son propre axe ? Allez, l'"illusion" fait partie intégrante de la mixture magique de l'existence.»Né à Vienne, Stefan Zweig (1881-1942) a peut-être souffert de sa trop grande renommée qui l'a mis à l'écart du monde littéraire. Cet écrivain tourmenté et secret, acharné de travail, a élaboré une œuvre multiple entre nouvelles, romans, biographies et théâtre. Ce voyageur qui se décrivait avant tout comme un Européen a vu ses deux autres identités d'humaniste et de pacifiste voler en éclats dans l'horreur du monde nazi. Réfugié au Brésil, il se donnera la mort avec sa femme en 1942.
Passions et rêves d'une ville Dans cette capitale, où tous les styles s'enchaînent sans heurts, flottent toujours des légendes merveilleuses, ainsi que les traces encore si présentes de grands écrivains et musiciens... Vision d'une trame de lumières : du roman au gothique jusqu'à la Renaissance Prague se découvre au fil de la superbe sobriété des vestiges romans en passant par la flamboyance du gothique, jusqu'à la Renaissance dont la thématique des sgraffites s'approprie un nouvel univers. Vision d'un baroque exalté et singulier Les exaltations baroques, dont les hyperboles triomphantes et les folles contorsions sont chargées de convaincre, marquent l'architecture de la cité. Après la défaite des hussites, la Contre-Réforme affirme sa suprématie avec force marbres, sculptures et autres stucs. Vision du renouvellement des styles : de l'historicisme à la Sécession Cette ville s'attache aux nouveaux emblèmes historiques d'une culture et d'une langue en quête d'elles-mêmes. D'un historicisme quelque peu austère aux volutes sinueuses d'une Sécession très décorative, la capitale affirme son identité. Vision de toutes les modernités du XXe siècle Prague s'intéresse aussi à toutes les modernités du XXe siècle. Du cubisme au rondocubisme, puis du structuralisme au fonctionnalisme, les lignes sont raisonnées, vigoureuses et déterminées. Et aujourd'hui encore, l'inventivité architecturale n'a pas déserté la capitale.
'Ja, ich liebe meine Sahara, ich liebe sie mit einer dunklen, geheimnisvollen, tiefen, unerklärlichen, aber durchaus wirklichen und unzerstörbaren Liebe.' Weitgehend unerforscht war die Sahara, die Isabelle Eberhardt (geboren 1877 in Genf, gestorben 1904 in Aïn Safra) so oft durchstreifte. Die Tochter einer russischen Aristokratin war, wie so viele Europäer ihrer Zeit, für den Orient entflammt. Schon als Teenager trat sie zum Islam über, mit zwanzig kam sie – endlich – nach Algier. Gekleidet wie ein Mann in Gandoura und Burnus, bereiste sie Algerien und die Gebiete nahe den Grenzen Marokkos und Tunesiens. Aus kritischer Distanz beobachtete sie das Agieren der französischen Kolonialmacht und zeichnete in ihren Reportagen, Briefen und Tagebüchern ein einfühlsames Bild der Menschen und der Natur. Als einer der wenigen Europäer wurde sie aufgenommen in eine Bruderschaft, und sie ist die einzige Europäerin, nach der in Algier eine Straße benannt ist.
Fille d'aristocrates russes exilés, née en Suisse en 1877, Isabelle Eberhardt découvre à vingt ans le désert : " Tout d'abord El-Oued me fut une révélation de beauté visuelle et de mystère profond, la prise de possession de mon être errant et inquiet, par un aspect de la terre que je n'avais pas soupçonné ". Sept ans plus tard, en 1904, elle meurt à Ain-Sefra, en Algérie, noyée dans une crue en plein désert. Durant sa courte vie, cette femme de lettres, souvent vêtue en homme, mène une vie aventureuse en Algérie et au Sahara, épouse un autochtone, se convertit à l'Islam, et devient journaliste à la Dépêche algérienne et à l'Akhbar. Ses récits qui parurent tous après sa mort montrent sa fascination totale pour le désert. Grâce aux photographies anciennes qui font revivre ces lieux magiques au tout début du XXe siècle et aux splendides photos de Jean-Luc Manaud qui montrent un désert intemporel, nous suivons les traces d'Isabelle Eberhardt de Marseille où elle embarque en 1897 et cheminons avec elle en Tunisie, en Algérie, dans les ksour, les palmeraies, les mosquées et dans le désert, celui dont elle a rêvé, celui sur lequel elle a écrit pendant sa courte vie.
Vienne aujourd'hui encore se découvre au fil de ses langueurs mélancoliques, telles qu'autrefois Stefan Zweig les a dépeintes dans son œuvre littéraire. Sur ses traces, nous est racontée en récit et en photographies une capitale dont le versant crépusculaire et toujours esthétisant n'a cessé d'envoûter. La patine des cafés, les ors de l'opéra et du Burgtheather, les lumières féeriques du Prater, le faste de Schönbrunn n'ont pas plus disparu que le goût d'une certaine frivolité. Que ce soit dans les récits de Zweig ou dans sa vie, les tourbillons viennois parviennent à nous emporter au-delà du temps. Le livre flâne également autour des personnalités célèbres proches de ce grand chasseur d'âme qu'était Stefan Zweig : Sigmund Freud, Hugo von Hofmannsthal, Gustav Klimt, Theodor Herzl, Arthur Schnitzler, Émile Verhaeren, Romain Rolland... Un carnet de voyage donne à la fin du livre de nombreuses adresses indispensables à une visite teintée de ces couleurs très littéraires.