Nation Pigalle
- 492pages
- 18 heures de lecture
Anne Plantagenet écrit avec un sens aigu du détail et une profondeur psychologique, plongeant dans des relations humaines complexes et découvrant des vérités dans des lieux inattendus. Sa prose est élégante et pénétrante, permettant aux lecteurs de vivre intimement les émotions de ses personnages. À travers son œuvre, elle explore les thèmes de l'identité, de la mémoire et de la recherche perpétuelle de sens.



« La fillette meurt. Voici le fait par lequel Estela commence son récit. Estela, qui a quitté sa famille dans le sud du Chili pour la capitale où elle travaille comme employée de maison. Estela, qui s'est occupée pendant sept ans de la jeune victime, l'a bercée, nourrie, rassurée, grondée aussi. Qui connaît chaque étape ayant mené au drame : la chienne, les rats, les aveux, le poison, le pistolet. Chaque étape jusqu'à l'inéluctable. »--Page 4 de la couverture
Sept nouvelles où il est question d’amour et de séduction, de désir et de tendresse.Sept hommes et sept femmes se rencontrent, s’attirent, se cherchent ou se fuient. Leurs prénoms sont ceux des couples légendaires magnifiés par la littérature, mais Roméo et Juliette, Paul et Virginie sont bien de ce monde, avec leurs doutes et leurs stratagèmes pour se donner l’illusion du bonheur.Dante va-t-il tomber amoureux d’une Béatrice qui n’est pas son genre ? Juliette va-t-elle ouvrir la lettre destinée à Roméo ? Ce qui est sûr, c’est que Marcel aime toujours Albertine, qu’il l’aimera toujours, pour les siècles des siècles. Albertine qui vient de mourir à l’âge de quatre-vingt-treize ans. Anne Plantagenet passe avec brio et sensibilité de la comédie amoureuse au récit bouleversant d’une agonie. Elle relève les infimes détails, les gestes et les mots qui pourraient faire basculer une vie. Chaque nouvelle a son climat singulier, cependant des images, des situations se répondent, donnant à ce recueil une cohérence et une belle harmonie.