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Marguerite Duras

    4 avril 1914 – 3 mars 1996

    Marguerite Duras fut une autrice dont les premiers romans étaient de forme assez conventionnelle, mais avec Moderato Cantabile, elle devint plus expérimentale. Elle dépouilla ses textes pour accorder une importance toujours plus grande à ce qui n'était pas dit, et fut associée au mouvement littéraire du Nouveau roman, bien qu'elle n'ait jamais appartenu définitivement à aucun groupe. Ses films sont également expérimentaux, eschevant souvent le son synchrone et utilisant la voix off pour faire allusion à une histoire sur des images dont la relation à ce qui est dit peut être plus ou moins tangentielle. Duras a fréquemment exploré des thèmes de mémoire, de désir et de violence, mêlant éléments autobiographiques et fiction, et examinant les complexités des relations humaines.

    Marguerite Duras
    L'amant de la chine du nord
    Emily L.
    Des Journées entières dans les arbres
    C'est tout
    Le navire Night. Césarée. Les mains négatives. Aurélia Steiner. Aurélia Steiner. Aurélia Steiner
    L'après-midi de monsieur Andesmas
    • Monsieur Andesmas, soixante-dix-huit ans, achète une maison pour sa fille Valérie. Il veut faire construire une terrasse qui domine la plaine, un village, la Méditerranée. Il attend l'entrepreneur qui est en retard. Le livre est la relation des évènements qui se passent entre quatre heures et demie et la tombée du jour, durant tout cet après-midi pendant lequel Monsieur Andesmas attend.

      L'après-midi de monsieur Andesmas
    • Un journal, une lettre d'amour, un livre. Des phrases dites ou écrites, tout uniment, comme des appels à l'amant adoré à la fois fictif et réel, de qui provient l'écriture, vers qui elle va. Cet amour qui aspire l'entier désir d'un être pour un autre être, sa vie. Avec la mort également puissante et présente, les vagues de découragement, la panique du néant proche et de la perte. Tout est là, de l'ouvre et de la vie vécues ensemble dans le même mouvement exigeant et féroce. Les personnages anciens, les mots, les éclairs de drôlerie, les pieds sur terre, les pleurs. 'Écrire toute sa vie, ça apprend à écrire. Ça ne sauve de rien.'

      C'est tout
    • Les vrais enfants sont ceux qui ont passé leur enfance dans les arbres à dénicher des nids, et perdu leur vie. Les mères, en effet, préfèrent aux autres ces éternels enfants là. Et l'amour qu'elles leur portent, non seulement survit, mais s'enfle de leur vieillesse, de la déchéance de leur raison, de la magnificence toujours plus grande de leur immoralité. Tel est le sujet des journées entières dans les arbres...---(...) En creusant, jusqu’à la nausée, sa propre origine, en faisant tomber lesécrans de sa propre enfance, Marguerite Duras nous remet peut-être ainsi face ànos démons à nous, lecteur, spectateur, qui n’avons pas pour autant – ou pasnécessairement – eu de mère possessive, ni d’enfance blessée, dans une Francecoloniale à l’atmosphère pesante. Car dans Des journées entières dans lesarbres, créé en 1965, l’écrivain renoue clairement avec le fil autobiographiquequ’Un barrage contre le Pacifique avait, dès 1950 , commencé à dérouler, etqu’elle ne cessera de reprendre jusqu’à L’Amant de la Chine du Nord (1991). Lapièce proprement dite est tirée de la nouvelle du même nom, parue en 1954, quidonnait elle-même son titre à un recueil comprenant trois autres textes (Le Boa,Madame Dodin, Les Chantiers), où l’on retrouvait sans peine nombre d’élémentspersonnels que l’auteur retravaille dans ses textes suivants (...).

      Des Journées entières dans les arbres
    • Des personnages flous - d'où émergent une Anglaise prostrée et son yachtman de mari - qui évoquent par bribes des amours exténuées, des poèmes disparus, qui remâchent de vieux souvenirs. Comment diable de ce "maniérisme pompeux" peut-il naître des "moments de génie"? C'est ce qu'il faut se demander, avec B. Poirot-Delpech.

      Emily L.
    • «J'ai appris qu'il était mort depuis des années. C'était en mai 1990 [...]. Je n'avais jamais pensé à sa mort. On m'a dit aussi qu'il était enterré à Sadec, que la maison bleue était toujours là, habitée par sa famille et des enfants. Qu'il avait été aimé à Sadec pour sa bonté, sa simplicité et qu'aussi il était devenu très religieux à la fin de sa vie.J'avais abandonné le travail que j'étais en train de faire. J'ai écrit l'histoire de l'amant de la Chine du Nord et de l'enfant : elle n'était pas encore là dans L'Amant, le temps manquait autour d'eux. J'ai écrit ce livre dans le bonheur fou de l'écrire. Je suis restée un an dans ce roman, enfermée dans cette année-là de l'amour entre le Chinois et l'enfant.Je ne suis pas allée au-delà du départ du paquebot de ligne, c'est-à-dire le départ de l'enfant.» - Marguerite Duras.

      L'amant de la chine du nord
    • Le marin de Gibraltar

      • 427pages
      • 15 heures de lecture
      3,8(282)Évaluer

      Un homme qui veut changer sa vie s'engage sur un bateau. Sur ce bateau il y a une femme qui court le monde à la recherche du marin de Gibraltar qu'elle a aimé et qui a disparu. L'amour naît entre l'homme qui veut changer sa vie et la femme qui cherche le marin de Gibraltar. Ensemble, ils vont rechercher avec scrupule ce marin disparu. S'ils le trouvent ce sera la fin de leur amour. Etrange contradiction. De Sète à Tanger, de Tanger à Abidjan, et d'Abidjan à Léopoldville, leur recherche se pousuit.

      Le marin de Gibraltar
    • Un barrage contre le Pacifique

      • 364pages
      • 13 heures de lecture
      3,8(2416)Évaluer

      Les barrages de la mère dans la plaine, c'était le grand malheur et la grande rigolade à la fois, ça dépendait des jours. C'était la grande rigolade du grand malheur. C'était terrible et c'était marrant. Ça dépendait de quel côté on se plaçait, du côté de la mer qui les avait fichus en l'air, ces barrages, d'un seul coup d'un seul, du côté des crabes qui en avaient fait des passoires, ou au contraire, du côté de ceux qui avaient mis six mois à les construire dans l'oubli total des méfaits pourtant certains de la mer et des crabes. Ce qui était étonnant c'était qu'ils avaient été deux cents à oublier ça en se mettant au travail.

      Un barrage contre le Pacifique
    • La douleur

      • 217pages
      • 8 heures de lecture
      3,8(3159)Évaluer

      C’est un texte composite, dont le noyau est « La douleur », les cahiers que Duras écrivit pendant qu’elle attendait, espérait le retour de Robert Antelme, déporté. Autour de ce texte à tonalité très autobiographique, il y a cinq autres qui prennent plus ou moins de distance avec le biographique (« L’ortie brisée » est introduite par « C’est inventé. C’est de la littérature. » Ce même « C’est inventé » introduit également « Aurelia Paris », une des variations sur le personnage d’Aurélia.)

      La douleur