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Honoré de Balzac

    20 mai 1799 – 18 août 1850

    Honoré de Balzac fut un romancier et dramaturge français du XIXe siècle, dont l'œuvre monumentale offre un panorama de la vie française dans les années qui suivirent la chute de Napoléon Bonaparte. Il est considéré comme l'un des fondateurs du réalisme européen pour son observation fine des détails et sa représentation sans fard de la société. Balzac est renommé pour ses personnages aux multiples facettes, complexes, moralement ambigus et profondément humains ; sa plume insuffle même aux objets inanimés et à la ville de Paris des qualités quasi humaines. Son influence littéraire s'est étendue à de nombreux auteurs célèbres et continue d'inspirer les écrivains aujourd'hui.

    Honoré de Balzac
    Le cousin Pons
    Le père Goriot
    Traité de la vie élégante
    Le Colonel Chabert : suivi de Le contrat de mariage
    Le Contrat de mariage
    Le Bal de Sceaux (édition de référence)
    • Émilie de Fontaine est une jeune fille de la noblesse que sa famille souhaiterait bien voir mariée. Malheureusement, elle a une si haute idée d’elle-même, et donc de l’homme qui pourra lui inspirer suffisamment d’amour pour devenir son époux,qu’elle refuse tous les prétendants qu’on lui présente. Jusqu’au jour où, dans un bal champêtre, elle rencontre un bel inconnu... Le dossier de l’édition regroupe des textes qui permettent d’étudier le héros romantique et les représentations des beaux esprits féminins dans la littérature ; il établit un lien entre le récit de Balzac et les œuvres de grands moralistes.

      Le Bal de Sceaux (édition de référence)
    • Le Contrat de mariage, roman incontournable de Balzac, a été publié pour la première fois en France en 1855. Vous souhaitez lire autrement et profiter d'une expérience de lecture originale ? Grâce à notre charte éditoriale, nous vous offrons l'opportunité de découvrir ce roman dans une édition aérée et dans un grand format, facilitant ainsi votre lecture pour vous permettre de profiter d'une expérience de lecture unique.

      Le Contrat de mariage
    • Il y le crime de sang, la justice sen charge. Mais aucun code penal ne chatie le crime moral, celui qui tue par un mot. Le colonel Chabert meurt deux fois: sur le champ de bataille d'Eylau, enseveli vivant sous les cadavres amonceles et, dix ans plus tard, a son retour, bafoue par les notaires de sa femme qui, remariee et heritiere de ses biens, refuse de le reconnaitre. Dans Le Contrat de mariage, le comte Paul de Manerville est, lui aussi, depouille de la fortune de ses ancetres. Dans ces deux romans, Balzac va demasquer, avec un realisme implacable, l'hypocrisie sociale qui permet aux ames dures de torturer les natures tendres, au sein meme des familles. Le colonel et le jeune comte aimaient leur femme. Il est temps de montrer aussi les douleurs des maris. Ces hommes, rlegues dans le neant et la pauvrete, annoncent Le Pere Goriot elimine de la societe de la Restauration dans un Paris ou la justice est a vendre et les femmes vendues. -Back cover

      Le Colonel Chabert : suivi de Le contrat de mariage
    • Le Traité de la vie élégante a été publié en 1830 dans le journal de l'entreprenant Émile de Girardin, La mode. Dans ce livre déroutant et inachevé, Balzac, sociologue, observe avec acuité l'universelle prétention à l'élégance, conséquence directe de la Révolution. Balzac, dandy, s'amuse aussi à dérouter le lecteur en l'égarant sur les fausses pistes du sérieux, à l'amuser avec la fine pointe de son ironie, et à le laisser sur sa faim. Enfin, Balzac, écrivain, trace les linéaments de la Comédie humaine, faisant ainsi de son traité une petite ¦uvre délicieusement apéritive.

      Traité de la vie élégante
    • Le père Goriot

      Et autres textes sur le thème de l'argent

      • 472pages
      • 17 heures de lecture
      4,0(2)Évaluer

      Le roman fondateur du réalisme balzacien, suivi d'une anthologie sur le thème de l'argent. Edition annotée, avec un dossier pour les lycéens. Le roman de Balzac : Dans une pension de famille vétuste vit un vieil homme, qu'on surnomme le père Goriot. Celui-ci aime tellement ses deux filles qu'il finit par leur sacrifier sa fortune et sa vie. Dans ce roman clé de la Comédie humaine, Balzac peint, avec un réalisme inédit, le Paris du début du XIXe siècle à travers une galerie de personnages qui peupleront durablement son univers romanesque suivi d'une anthologie sur le thème de l'argent. L'anthologie proposée dans ce volume illustre, de Molière à Marguerite Duras, la place accordée en littérature au thème de l'argent, reflet d'une préoccupation morale et sociale. Avec un dossier critique : Comprenant toutes les ressources utiles au lycéen pour étudier l'ouvre : des repères historiques et biographiques ; des fiches sur les principaux axes de lecture de l'oeuvre ; deux groupements de textes thématiques ;- des documents iconographiques en couleurs et des lectures d'images ; des sujets de type bac pour l'écrit et pour l'oral. Un guide pédagogique sur le site, en accès gratuit pour les enseignants, qui propose une séquence de cours sur l'oeuvre et les corrigés des sujets de type bac.

      Le père Goriot
    • Le cousin Pons

      • 379pages
      • 14 heures de lecture
      4,0(8)Évaluer

      Edition enrichie (preface, notes, dossier sur l'oeuvre, chronologie et bibliographie)Lorsque Gide decouvrit "Le Cousin Pons, " ce fut, dit-il, "dans le ravissement, dans l'extase, ivre, perdu..."; ..". c'est peut-etre, de tant de chefs-d'oeuvre de Balzac, celui que je prefere: c'est en tout cas celui que j'ai le plus souvent relu."Et le livre, en effet, suscite la compassion aussi bien que l'effroi. Quand en 1847 Balzac le fait paraitre, il constitue, apres "La Cousine Bette, " le second volet des "Parents pauvres" ou resonne le destin de grands coeurs injuries. Vieux musicien gourmand, collectionneur d'oeuvres d'art bientot cerne par la haine des plus vils intrigants d'en haut comme d'en bas, guette par la mort mais lie a Schumcke d'une indefectible amitie - un moment le livre eut pour titre "Les Deux Musiciens -, " le cousin Pons est la figure finalement sublime d'un roman sombre, travaille par la derision et l'angoisse, mais que l'humour et la drolerie eclairent pour en faire egalement - le mot est de Balzac - une "comedie terrible.""

      Le cousin Pons
    • Illusions perdues

      • 581pages
      • 21 heures de lecture
      4,2(365)Évaluer

      A Angoulême, David Séchard, un jeune poète idéaliste, embauche dans son imprimerie un ami de collège, Lucien Chardon, qui prendra bientôt le nom de sa mère, Rubempré. Poète lui aussi, il bénéficie d'une sorte de gloire locale et fréquente le salon de Louise de Bargeton à qui le lie bientôt une intrigue sentimentale qui fait tant jaser que tous les deux partent pour Paris. Voilà bientôt Lucien lancé dans le monde des lettres aussi bien que de la haute société, mais si Paris est la ville des " gens supérieurs ", ce sera également pour lui celle des désillusions. C'est bien la figure de Lucien, en effet, qui donne surtout son unité aux Illusions perdues qui ont d'abord été, de 1837 à 1843, une suite de trois romans devenus plus tard les trois parties de celui que nous lisons, quand Balzac eut conçu le projet de La Comédie humaine et décidé de faire de sa trilogie l'une des Scènes de la vie de province. Car si Paris reste bien au cœur du triptyque, c'est à Angoulême, néanmoins, que se noue le destin des héros, à Angoulême encore qu'il s'assombrit. Revenu dans sa ville natale, Lucien n'est pas loin d'y sombrer - avant une véritable ascension dont Balzac fera le récit dans un autre grand livre: Splendeurs et misères des courtisanes.

      Illusions perdues
    • Récits fantastiques

      • 428pages
      • 15 heures de lecture
      3,8(5)Évaluer

      " Depuis mon départ je n'ai point appris que quelque jour nouveau soit venu éclairer cette mystérieuse catastrophe. " Edition présentée et commentée par Daniel Mortier, professeur de littérature générale et comparée à l'université de Rouen.

      Récits fantastiques
    • Splendeurs et misères des courtisanes

      • 638pages
      • 23 heures de lecture
      4,1(1835)Évaluer

      Au mois de février 1824, une ancienne courtisane, Esther Gobseck, se rend au bal masqué de l'Opéra en compagnie de Lucien de Rubempré dont elle s'est éprise, mais, en dépit de son déguisement, elle est reconnue et moquée ; désespérée, elle tente de s'asphyxier quand l'abbé Carlos Herrera survient et la sauve. Comme Lucien, elle est désormais sous sa coupe, et, quand le banquier Nucingen tombera amoureux d'elle, l'abbé ne la lui cédera qu'en échange d'un million pour permettre au jeune homme un prestigieux mariage. Mais l'affaire échouera et Lucien, en prison, retrouvera Herrera. Parus de 1838 à 1847, les quatre romans que rassemble Splendeurs et misères des courtisanes sont la suite d'Illusions perdues dont le romancier n'a pas achevé encore la rédaction lorsqu'il entame l'histoire d'Esther. Il se peut qu'ici la publication en feuilleton soumette à ses règles le génie de Balzac ; en tout cas, elle ne le bride pas, comme le montre la puissante figure d'Herrera qui va redevenir Vautrin : il incarne le mal aussi bien que l'amour total, et c'est de sa présence envoûtante que procède l'unité du livre.

      Splendeurs et misères des courtisanes
    • Avec Pierrette et Le Curé de Tours, La Rabouilleuse forme la trilogie des Célibataires ; les méfaits du célibat sont en effet l'une des facettes de l'œuvre. Mais quand le roman paraît en 1842, son titre est Les Deux Frères. L'année suivante, dans la grande édition de La Comédie humaine, le romancier l'intitule Un ménage de garçon en province, et c'est bien l'histoire de deux frères - un demi-solde et un peintre qu'il raconte pour une part à Paris, puis à Issoudun. Corrigeant le titre sur son exemplaire personnel, Balzac choisit finalement La Rabouilleuse, plus évocateur mais plus mystérieux, puisque rabouiller signifie troubler l'eau d'une rivière pour y faciliter la pêche. Une histoire trouble ? Certainement, si l'on songe que c'est aussi le roman d'une succession, le roman de l'argent par conséquent, un roman balzacien dont Philippe Bridau, l'un des frères, fut jugé par Taine et Brunetière comme l'une des plus étonnantes figures qu'offre La Comédie humaine. C'était déjà l'avis de Victor Hugo qui avait écrit à Balzac : " Votre famille Bridau est un tableau de maître. "

      La rabouilleuse