Vipère au poing, c'est le combat impitoyable livré par Jean Rezeau dit Brasse-Bouillon, et ses frères, à leur mère, une femme odieuse qu'ils ont surnommée Folcoche. Cri de haine et de révolte, ce roman, largement autobiographique, le premier d'Hervé Bazin, lui apporta la célébrité et le classa d'emblée parmi les écrivains les plus lus du XXe siècle.
Hervé Bazin Ordre des livres
Hervé Bazin était un écrivain français dont les romans les plus connus abordaient des thèmes semi-autobiographiques de rébellion adolescente et de familles dysfonctionnelles. Son œuvre se caractérise par une profonde perspicacité psychologique des personnages et une représentation réaliste des relations humaines. Bazin a masterfulment saisi les complexités des liens familiaux et des conflits générationnels, obtenant ainsi une reconnaissance pour son regard perçant sur la nature humaine. Son écriture est marquée par un fort sens de la critique sociale et une représentation empathique des luttes de ses personnages.







- 2010
- 1994
- 1986
Dans un village de France, on découvre un homme qui vient de nulle part : un homme sans nom, sans famille, sans passé, ou, du moins, se prétendant tel. Il semble avoir vécu un certain temps caché au cœur de la forêt, cette "église verte ", ultime refuge pour ceux qui veulent fuir leurs semblables.... Ou eux-mêmes. Quel est son secret ? hymne vibrant à la nature - dont Hervé Bazin, obstiné campagnard, parle mieux que personne, en connaisseur et en poète - l'Eglise verte nous interroge : en fin de compte, qu'est-ce qu'un homme ? Un état civil ? Un animal civilisé ? Un être obligatoirement social ? Classés, fichés, bureaucratisés, sommes-nous encore libres différents, solitaires, vraiment nous-mêmes ?
- 1985
- 1982
Monsieur Godion et sa fille Claire explorent chaque jour les bois et les étangs environnants. Au bout de leurs jumelles, sous leurs pieds c'est un défilé de plantes, de fruits sauvages et d'animaux qu'ils reconnaissent et protègent. Ils parlent peu pour mieux entendre les oiseaux s'envoler ou plonger. Ils sont seuls, avec un petit orphelin, Léonard, quand ils distinguent entre les roseaux un homme nu qui jette sa montre à l'eau. Respectueux de son isolement, ils s'éloignent sans bruit, mais le mystère s'épaissit lorsque l'inconnu, grièvement blessé par des chasseurs, refuse de dire son nom. Le village se ligue contre lui: on doit avoir un nom, une adresse, un numéro de Sécurité sociale même si on habite au cœur d'un roncier ! L'Homme des bois tient tête avec l'aide de Monsieur Godion et l'amour de Claire. Réfugié chez eux, il pratique leurs rites, ceux de l'église verte; ils font le cidre, taillent le verger et sillonnent la forêt derrière les hardes de chevreuils.Cet anonymat heureux ne durera pas. La société n'aime pas que l'on sorte de son giron, elle a besoin, pour survivre, de numéroter son monde et de bien l'encadrer. Les fugitifs sont toujours rattrapés.Par cet hymne à la nature, Hervé Bazin donne envie de s'enfoncer dans la forêt pour en respirer les odeurs et vivre hors d'une société espionne et tatillonne. Romancier de l'affrontement familial, Hervé Bazin est aussi celui de la sérénité retrouvée dans la nature
- 1978
- 1974
Jean Rezeau a beau être maintenant éloigné de sa mère, la terrible Folcoche, sa tyrannie le poursuit.Des années de haine ne l’ont pas préparé à l’amour et il faudra qu’il fasse son apprentissage. A travers différentes expériences, Jean s’y appliquera et, peu à peu, il découvrira le bonheur.La cruauté de l’analyse, le cynisme émouvant du héros et l’acidité du style font du roman d’Hervé Bazin un des meilleurs réquisitoires contre un certain type d’oppression familiale.
- 1972
Une éruption volcanique projette une petite communauté insulaire, sans transition, du Moyen Age en plein XXe siècle, de la vie la plus rude aux facilités de la société de consommation. Ces hommes et ces femmes regardent le progrès et ce qui en résulte avec les yeux d'habitants d'une autre planète. Deux ans... Et ils n'ont de cesse de retrouver leur île désolée. Ce n'est pas une fiction sociologique mais une histoire vraie qui, en 1963, a passionné les sociologues. N'annonçait-elle pas 1968 ? Cependant - et ce n'est pas le moins étonnant - les îliens, plus heureux que nos contestataires, ont su quand même se moderniser... sans se laisser "récupérer" !
- 1970






