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Henri Pena-Ruiz

    22 avril 1947

    Henri Peña-Ruiz est un philosophe et écrivain français. Son œuvre aborde souvent les questions de liberté, de tolérance et de pensée critique. À travers ses textes, il explore les relations complexes entre l'individu et la société, invitant à une réflexion plus profonde sur les valeurs humaines fondamentales. Son style, accessible et stimulant, encourage les lecteurs à s'engager activement dans le discours philosophique.

    Entretien avec Karl Marx
    Marx quand même
    Histoire de la laïcité
    Le roman du monde
    • Le roman du monde

      • 448pages
      • 16 heures de lecture

      Le roman du monde, c'est l'aventure même des hommes. Il se compose d'images et de symboles, de personnages mythiques et d'exemples familiers, d'allégories et de métaphores désormais proverbiales : le feu de Prométhée, la tour de Babel, le nez de Cléopâtre, les ailes de l'âme, la chouette de Minerve, Œdipe aveugle, la peau de chagrin, le roseau pensant, Thalès tombant dans un puits... Autant de légendes fortes dans lesquelles la pensée trouve son incarnation sensible. Tirées des mythologies et des religions, de la littérature et de la philosophie, elles composent ici le récit de l'humanité aux prises avec les tourments de l'action et le spectacle des choses. Dans cet itinéraire où se raconte la culture, un peu de notre imaginaire ouvre tout grand le chemin à l'émotion de la pensée.

      Le roman du monde
    • La laïcité, c'est la liberté de conscience liée à l'égalité de traitement de celui qui croit au ciel et de celui qui n'y croit pas. Les lois communes dessinent ainsi une sphère publique consacrée au seul intérêt général. Faire prévaloir ce qui unit sur ce qui divise, c'est fonder une paix authentique. Laïque, l'Etat républicain se fait accueillant à tous, sans discrimination. Pour cela, il se refuse à tout privilège public des particularismes : ni religion reconnue, ni athéisme consacré. Les religions et les humanismes athée ou agnostique peuvent se vivre librement, dans la sphère privée de l'intimité personnelle ou des associations qui n'engagent que leurs membres. Sans cela, l'enfermement dans la différence se raidit en communautarisme, et la guerre des identités mutuellement exclusives se profile. En revisitant l'histoire de la laïcité, Henri Pena-Ruiz montre comment s'est affirmé un tel idéal, dont la portée universelle apparaît chaque jour davantage.

      Histoire de la laïcité
    • Marx quand même

      • 385pages
      • 14 heures de lecture

      Etrange époque... Jamais l'humanité n'a produit autant de richesses ; pourtant de nouvelles formes de misère côtoient l'opulence des maîtres du monde. L'argent-roi, les inégalités accrues, les désastres écologiques, les peuples exclus des décisions, le tout couvert par l'invocation incantatoire des droits de l'homme... Penseur visionnaire, Marx décrit la mondialisation capitaliste telle que nous la vivons. Une mondialisation qui "épuise la terre et le travailleur" et noie l'humain "dans les eaux glacées du calcul égoïste". La religion y devient "supplément d'âme d'un monde sans âme", voire source de fanatisme identitaire. A rebours des compensations illusoires et des nationalismes haineux, Marx en appelle à la solidarité de tous les peuples. A exploitation mondialisée, résistance mondialisée. Il crée la première Internationale, levier de conquêtes sociales. Marx ouvre ainsi la voie de l'émancipation universelle. Redécouvrons-le, affranchi de sa caricature stalinienne, qui fut une sinistre trahison de son idéal de justice. Il se révèle d'une singulière actualité.

      Marx quand même
    • Entretien avec Karl Marx

      • 175pages
      • 7 heures de lecture

      "Bonjour, Monsieur Marx. Je ne peux vous cacher mon émotion. Vous représentez beaucoup pour ceux qui se révoltent contre le monde comme il va. Aujourd'hui le capitalisme fait rage, l'argent roi règne. Comment caractériser le genre de relations qu'il instaure entre les hommes ?" Premiers jours de janvier 1882. Maitland Park Road, quartier de Londres, j'arrive enfin chez lui. Désormais, Karl Marx est seul. Il n'a que 63 ans, mais tous ceux qui l'ont rencontré dernièrement le décrivent comme à bout de forces. Il continue cependant à travailler, à revoir ses manuscrits pour son grand oeuvre : Le Capital, le chef d'oeuvre inachevé. Je m'assieds en face de lui. Notre premier entretien commence. Il sourit parfois, s'indigne souvent des injustices qu'il évoque et de l'hypocrisie qui les recouvre. Une photo de son ami de toujours, Friedrich Engels, est là, sur la cheminée, derrière lui. Pour de nombreuses questions, je vais avoir le sentiment de m'adresser à eux deux. D'ailleurs, Karl Marx se tourne régulièrement vers l'image de son ami, comme pour mieux solliciter son acquiescement. Les deux penseurs ont voulu dire tout haut la vérité d'un monde à dépasser et celle d'un monde à inventer.

      Entretien avec Karl Marx