Joseph Roth est né en 1894, à Brody, en Galicie orientale, région qui faisait alors partie de l'Empire austro-hongrois et se trouvait à la frontière de l'Empire russe. Après la Première Guerre mondiale, démobilisé, Roth s'installe à Vienne et se consacre au journalisme, un métier qu'il exercera toute sa vie, notamment comme correspondant étranger dans les grandes villes européennes. Il émigre en France en 1933 et meurt à Paris en 1939. Géza von Cziffra a emprunté son titre à l'un des récits les plus célèbres du grand romancier, La Légende du saint buveur. Ce livre, ensemble d'anecdotes et d'impressions, a tout le charme du souvenir, le prix du détail minuscule qui enchante le collectionneur. Il nous dévoile le monde étrange, heurté, fascinant de l'écrivain. Cette voix si proche, si chaleureuse, se teinte de légèreté pour entraîner le lecteur de ville en ville et le faire assister aux conversations d'écrivains dans les légendaires cafés du début du siècle. En proie aux vertiges du temps, on écoute le récit de l'ami et du témoin qui parfois paraît vouloir chercher la solution à l'énigme de la vie de Roth, mais finit toujours par s'en remettre à l'anecdote et à l'impression pour rendre hommage au compagnon, et au poète.
Géza von Cziffra Livres






Das Romanische Café an der Gedächtniskirche war in den 1920er Jahren der wohl bekannteste Künstlertreffpunkt Berlins. Hier traf sich alles, was Rang und Namen hatte: Dichter wie Else Lasker-Schüler, Schriftsteller wie Bertolt Brecht oder Carl Zuckmayer, Maler wie Max Slevogt oder George Grosz, Schauspieler wie Hans Albers, aber auch Wissenschaftler wie Albert Einstein. Géza von Cziffra, der als junger Mann im Romanischen Café ein und aus ging, erzählt hier anekdotenreich von den Erlebnissen mit berühmten und weniger berühmten Zeitgenossen. Seine Geschichten erwecken den Flair der Berliner Bohème jener Jahre wieder zum Leben.
Gertrude, eine typische Berliner Pflanze mit dem Herzen am rechten Fleck, einem schnellen Mundwerk und einer eher lockeren Einstellung zur Moral, lernt die Großen des alten Berlin nah und zum Teil sehr intim kennen. Sie entwickelt sich zu einem "literarischen Groupie" der zwanziger Jahre. Locker, mit amüsanten Dialogen und beklemmend realistisch erzählt, wird deutlich, wie, das "braune" Denken um sich greift. Und so verläßt zum Schluß Gertrude Berlin, das ihr Berlin nicht mehr ist ...



