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Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling

    27 janvier 1775 – 20 août 1854

    Friedrich Wilhelm Joseph Schelling fut un philosophe idéaliste allemand, souvent situé entre Fichte et Hegel. Sa philosophie est fréquemment caractérisée comme protéenne en raison de sa nature évolutive, bien que des universitaires plaident pour une cohérence thématique sous-jacente. Au cœur de son œuvre se trouvent les explorations de la liberté humaine et la relation complexe entre l'esprit et la nature. Malgré une négligence historique, particulièrement dans le monde anglophone, la pensée de Schelling connaît actuellement une attention et une réévaluation académiques renouvelées.

    Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling
    Du rapport des arts plastiques avec la nature et autres textes
    Écrits sur l'idéalisme
    Le monothéisme
    Introduction à la philosophie
    Leçons inédites sur la philosophie de la mythologie
    Philosophie de l'art
    • 2018

      En 1797, le jeune Schelling se voit confier la tache de recenser la Doctrine de la science de Fichte et de defendre la cause de l'idealisme transcendantal. Le souci de corriger les malentendus auxquels la reception de la Critique de la raison pure a donne lieu du vivant meme de Kant et de repondre aux objections sceptiques qu'elle a suscitees le conduisent cependant a elargir sa philosophie du Moi en une veritable philosophie de l'esprit, qui l'eloigne sensiblement de la perspective fichteenne. L'approfondissement de l'auto-intuition de l'esprit, seul a meme de fonder la realite de notre savoir, le conduit alors a poser les bases de sa future philosophie de la nature et a dessiner les contours d'un systeme universel de la raison. L'idee de retracer histoire des differents etats a travers lesquels l'esprit parvient peu a peu a l'intuition de soi montrera bientot sa fecondite quand elle donnera le jour au premier systeme intrinsequement historique et, pour tout dire, au premier systeme de l'idealisme allemand.

      Écrits sur l'idéalisme
    • 2010

      On a dit a juste titre du Discours sur les arts plastiques de Schelling qu'il etait la chose la plus parfaite qui soit venue sous sa plume. Il est vrai que le brillant expose que le philosophe presente le 12 octobre 1807 devant l'Academie des Sciences de Munich est le seul de ses textes dont on puisse affirmer qu'il accomplit l'ideal d'un jugement sur l'art qui soit en meme temps une oeuvre d'art. En montrant comment l'oeuvre surgit des profondeurs de la vie pour devenir une authentique manifestation de l'absolu, il offre un prolongement original a la meditation sur la nature que Schelling developpe depuis ses debuts philosophiques. Depuis que lui est apparue la lumiere de 1801, ce dernier entend en effet faire de la philosophie de la nature le fondement d'une metaphysique concrete sur laquelle appuyer toute une vision de l'histoire. Son effort pour transformer la metaphysique en une veritable science et pour l'ouvrir sur la vie et sur le mouvement de la societe dans son ensemble, le conduit a en faire une notion immediatement politique: sans elle, rien de grand ne serait apparu dans le monde. Le Discours sur les arts plastiques se rattache ainsi, par les reponses qu'il apporte au probleme de la culture, aux deux autres brefs essais, Sur l'essence de la science allemande et la recension d'un ouvrage de Niethammer, dont nous joignons une traduction.

      Du rapport des arts plastiques avec la nature et autres textes
    • 2009

      Après leur rupture en 1801-1802, Fichte et Schelling entament des années de recherche. Au cœur de la période de la 'philosophie de l’identité', entre Bruno (1802) et les Recherches sur l’essence de la liberté humaine (1809), la Philosophie et religion de Schelling (1804) constitue un moment clé où les concepts de la philosophie de l’identité sont interrogés, et où la question du mal et la théorie de la chute prennent une nouvelle dimension. Fichte, de son côté, résume ses recherches de 1801-1804 dans une série de conférences prononcées en 1805, intitulées Les principes de la doctrine de Dieu, de la morale et du droit. Dans ces conférences, il pose les éléments qui seront repris dans son exposé de la doctrine de la science d’Erlangen, servant de socle à tous ses travaux ultérieurs. Cette publication propose la première traduction française de ces deux textes majeurs.

      Philosophie et religion
    • 2009

      Conférences de Stuttgart

      • 282pages
      • 10 heures de lecture

      Les Conférences ont été publiées dans les Oeuvres de Schelling en 1860. Ce texte, compilé à partir des notes préparatoires du philosophe lui-même et d'un des auditeurs de ces leçons, est reproduit ici en langue allemande. Ces Conférences présentent un véritable exposé en raccourci de la pensée schellingienne dans son mouvement vers les philosophies négatives et positives.

      Conférences de Stuttgart
    • 2005

      En 1794, Schelling propose une lecture trs oriente du Time de Platon, qui est pris comme porte-enseigne dans les dbats post-kantiens sur la relation entre forme et matire de la connaissance : le travail que l'intellect dmiurgique opre sur le matriau du monde dans le Time exprimerait sur un mode "objectif" la manire dont l'activit du sujet transcendantal rend possible l'apparition des objets de la connaissance. Imposant une vritable torsion la pense de Platon, interprte selon les prsupposs du criticisme, Schelling n'a pas pour vise de comprendre le texte de Platon lui-mme, mais de proposer une nouvelle lecture d'un texte fondateur de l'histoire de la philosophie, dans lequel il croit dceler les traces d'un idalisme transcendantal que Platon aurait dcouvert sans l'avoir vritablement mis en uvre.

      Le Timée de Platon
    • 1999
    • 1998

      En dépit de l'apparente diversité de leurs objets, les deux parties qui composent cette Introduction à la philosophie de la mythologie traduisent un unique dessein : opposer à la dialectique hégélienne alors triomphante une dialectique plus authentique, car reconduite à sa source grecque - chez Platon, mais aussi, de manière plus inattendue, chez Aristote.La première partie applique cette méthode à la mythologie, et, après avoir fait s'effondrer les différentes «explications» de celle-ci, débouche sur l'historicité radicale du processus au long duquel, dans la métamorphose réglée des dieux, se constitue la «religion sauvage» de l'humanité. La seconde partie va soumettre au travail dialectique le contenu le plus immédiat de la pensée, l'idée de l'Être (ou de l'Étant, comme préfère dire Schelling, là encore fidèle aux Grecs), dont la patiente et minutieuse déconstruction dégagera le noyau caché, l'acte pur d'exister, que la raison ne peut plus contenir et qu'elle doit poser hors d'elle-même comme le point de départ d'une philosophie encore inouïe - la philosophie positive.

      Introduction à la philosophie de la mythologie
    • 1996
    • 1992