Rien ne relierait ses personnages s'ils n'avaient le goût des locations à la mer. Ils se sont croisés dans l'épice particulière des soirs d'été. Les couples, les familles, les célibataires qui nous ont précédés. Ceux d'avant. Le lecteur, avec Jean-Philippe Blondel, éprouve lui aussi le sentiment d'être à la suite de quelqu'un. Il reste une empreinte qui s'attarde...
Jean-Philippe Blondel Livres
Jean-Philippe Blondel tisse des récits ancrés dans le quotidien, destinés aux lecteurs adultes comme aux jeunes adultes et adolescents. Il utilise la première personne pour favoriser une identification profonde entre le lecteur et le narrateur, qu'il dépeint comme un personnage ordinaire. Blondel s'immerge dans son œuvre en choisissant une chanson unique qui devient la bande-son du roman, lui permettant ainsi de vivre une double vie. Son écriture explore souvent les frontières entre l'adolescence et le monde des 'adultes'.







Deuxième étage, troisième porte à gauche. Depuis vingt ans, la G229 est son royaume. La table en U. Le rétroprojecteur. Toute une génération d'élèves s'est assise là. Et Monsieur B. d'enseigner, de s'énerver, de s'attendrir. Passeur de mots, passeur de vie. Entre ceux qui rament et ceux qui s'envolent. Les parents d'élèves, les inspections tatillonnes, le temps qui passe... Parce qu'il y a un homme, derrière le prof, et tout un roman derrière le bureau...Cet ouvrage a reçu le Prix Version Femina / Virgin.
Avoir... Comme avoir 22 ans. Être... Comme être sans attaches. Prendre... Comme prendre une décision. Tailler... Comme tailler la route. Rester... Comme rester vivant.
Blog
Schulausgabe für das Niveau B2. Französischer Originaltext mit Annotationen
Le narrateur a 15 ans et, comme beaucoup de jeunes de son âge, il publie ses billets d'humeur, ses coups de coeur et de gueule sur son blog "privé". Alors le jour où il découvre que son père lit son blog régulièrement, il se sent trahi. Pour se venger de ce "viol virtuel", il décide de ne plus lui adresser la parole. Plus jamais! (Quelle: Buchdeckel verso).
Accès direct à la plage
- 119pages
- 5 heures de lecture
Ce roman prend racine aux quatre coins des côtes françaises. De Capbreton dans les Landes, en 1972, à Arromanches - Calvados - en 2002, en passant par Hyères et Perros-Guirec. Rien ne relierait ses personnages s'ils n'avaient le goût des locations à la mer. Ils se sont croisés dans l'épice particulière des soirs d'été. Les couples, les familles, les célibataires qui nous ont précédés. Ceux d'avant. Ainsi, le lecteur, avec Jean-Philippe Blondel, éprouve-t-il lui aussi le sentiment d'être à la suite de quelqu'un. Il reste une empreinte qui s'attarde. Ici, il y a eu des envies, et puis des bonheurs étrangers, tellement visibles qu'ils ressemblent aux nôtres
Alex, étudiant sans ressources, devient baby-sitter et se lie d'amitié avec les parents, découvrant leur univers et les blessures qu'ils cachent.
C'est l'heure du retour de vacances. Dans le courrier en souffrance, une lettre attend Victor, professeur d'anglais depuis vingt ans. Ce qu'elle contient va raviver un souvenir enfoui. Septembre 1984. Victor est à Paris pour sa deuxième année de prépa. Il travaille beaucoup, a peu voire pas d'amis, la compétition est de toute façon cruelle. Un jour de cours comme un autre, dans la classe d'en face on entend une insulte, une porte qui claque, quelques secondes de silence, un bruit mat, le hurlement de la bibliothécaire. Matthieu a sauté. La pression, le sentiment de transparence, la solitude ? Qu'importe. Rien ne sera plus jamais comme avant...
Toujours les mêmes conversations, les mêmes buffets, les mêmes belles-mères... Vidéaste de mariage, Corentin connaît par coeur le spectacle du bonheur. Tous les samedis d'été, il enfile sa cravate, attrape son matériel et part assister à l'union des autres - qu'il sait regarder, enregistrer comme personne. Personne, il l'est - à leurs yeux du moins. A force de vivre en marge, sans s'engager, Corentin fait du surplace sans le savoir. Il est grand temps qu'il passe de l'autre côté de la caméra. Du côté de la vie, enfin...
Aurélien est nouveau dans son lycée. Il a déménagé. Ce n’est pas la première fois qu’il déménage. Pas facile de se faire des amis dans ces conditions. Mais justement, des amis, Aurélien semble ne pas en vouloir. Il est du genre solitaire ; parfois il voudrait juste pouvoir se fondre dans le décor pour qu’on lui fche la paix. Pourtant, un garçon de sa classe, Thibaud, semble s’intéresser particulièrement à lui ; il parvient même à convaincre Aurélien de participer à une soirée slam. Dans la pulsation des mots, dans la chaleur de cette amitié naissante, Aurélien arrive enfn à faire craquer la glace qui l’enserre et commence à se libérer du poids du secret, celui du deuil.
Le train de 06h41, départ Troyes, arrivée Paris. Bondé, comme chaque lundi. Cécile, quarante-sept ans, rentre d'un week-end épuisant chez ses parents. Elle a hâte de retrouver son mari, sa fille, son quotidien. La place à côté d'elle est libre. Philippe s'y assied, après une légère hésitation. Cécile et lui ont été amants vingt-sept ans auparavant, pendant quelques mois. Cela s'est très mal terminé. A leur insu, cette histoire a profondément modifié leurs chemins respectifs. Tandis que le train roule vers Paris et que le silence s'installe, les souvenirs remontent. Ils ont une heure et demie pour décider de la suite.
