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Milan Kundera

    1 avril 1929 – 11 juillet 2023

    Milan Kundera fut un écrivain dont l'œuvre est célébrée pour ses profondes explorations philosophiques et son style littéraire unique. Il écrivit à la fois en tchèque et en français, considérant ses éditions françaises auto-révisées comme des créations originales plutôt que des traductions. Ses romans plongent dans les complexités de l'existence humaine, de l'identité et des absurdités de la vie, abordant souvent des thèmes tels que l'exil et la mémoire. La voix distinctive de Kundera allie rigueur intellectuelle et approche narrative captivante, faisant résonner profondément son écriture auprès des lecteurs.

    Milan Kundera
    L'art du roman
    L'insoutenable légèreté de l'être
    Les testaments trahis
    L'immortalité
    La Plaisanterie
    Œuvre: édition définitive II
    • 2016

      Dans Le Rideau, Milan Kundera oppose à la «morale de l’archive», qui justifie la publication de tout ce qu’un auteur a pu écrire, la «morale de l’essentiel» : seuls appartiennent à l’œuvre les textes que l’auteur juge dignes d’être retenus. Le reste relève de la biographie, peut-être des marges de l’œuvre, non de l’œuvre elle-même. La présente édition ne propose donc pas des Œuvres complètes, mais une Œuvre, complète dans la mesure où l’auteur en a lui-même dessiné les contours, fixé le titre et arrêté la présentation. Au sommaire de ces deux volumes figurent un recueil de nouvelles, neuf romans, une pièce de théâtre dont le point de départ est un roman et quatre essais consacrés pour l’essentiel à l’art du roman : quinze livres où se réalise pleinement la volonté esthétique de Milan Kundera, mûre, consciente, assumée. Le texte de ces livres, souvent retouché par l’auteur à l’occasion de rééditions ou de simples réimpressions, se veut aussi définitif que possible. On chercherait en vain, dans cette édition, une biographie de Kundera. On y trouvera en revanche la biographie de son œuvre. En quinze chapitres, un par livre, François Ricard retrace le destin de ces livres et évoque les circonstances de leur publication, de leur diffusion, de leur réception. Ces chapitres sont enrichis d’extraits de déclarations, de notes ou de préfaces dues à Milan Kundera : autant d’écrits jusqu’alors difficilement accessibles, voire inédits en français.[La Pléiade]

      Œuvre: édition définitive II
    • 2014

      La fête de l'insignifiance

      • 141pages
      • 5 heures de lecture
      3,5(7285)Évaluer

      Jeter une lumiere sur les problemes les plus sérieux et en meme temps ne pas prononcer une seule phrase sérieuse, etre fasciné par la réalité du monde contemporain et en meme temps éviter tout réalisme, voila La fete de l'insignifiance. Celui qui connaît les livres précédents de Kundera sait que l'envie d'incorporer dans un roman une part de «non…

      La fête de l'insignifiance
    • 2009

      Une rencontre

      • 203pages
      • 8 heures de lecture
      3,8(104)Évaluer

      I. Le geste brutal du peintre : sur Francis Bacon II. Romans, sondes existentielles III. Les listes noires ou divertimento en hommage à Anatole France IV. Le rêve de l'héritage intégral V. Beau comme une rencontre multiple VI. Ailleurs VII. Mon premier amour VIII. Oubli de Schönberg IX. La Peau : un archi-roman Milan Kundera.

      Une rencontre
    • 2005

      Le rideau : essai en sept parties

      • 204pages
      • 8 heures de lecture
      4,0(1564)Évaluer

      " Un rideau magique, tissé de légendes, était suspendu devant le monde. Cervantes envoya don Quichotte en voyage et déchira le rideau. Le monde s'ouvrit devant le chevalier errant dans toute la nudité comique de sa prose... C'est en déchirant le rideau de la préinterprétation que Cervantes a mis en route cet art nouveau ; son geste destructeur se reflète et se prolonge dans chaque roman digne de ce nom ; c'est le signe d'identité de l'art du roman. "

      Le rideau : essai en sept parties
    • 2003

      " Sur l'avenir tout le monde se trompe. L'homme ne peut être sûr que du moment présent. Mais est-ce bien vrai ? Peut-il vraiment le connaître, le présent ? Est-il capable de le juger ? Bien sûr que non. Car comment celui qui ne connaît pas l'avenir pourrait-il comprendre le sens du présent ? Et si nous ne savons vers quel avenir le présent nous mène, comment pourrions-nous dire que ce présent est bon ou mauvais, qu'il mérite notre adhésion, notre méfiance ou notre haine ? "

      L'ignorance
    • 2000

      Grinçant, ironique et cruel, ce récit de la vie d'un couple permet à l'écrivain de transformer une histoire somme toute banale, en un fait de société dont le titre fournit un écho. Véritable crise concernant la place que chacun tient par rapport à l'autre. [SDM]

      L' identité
    • 1998

      Jacques le Fataliste est l'un des romans que j'aime le plus; tout y est humour, tout y est jeu; tout y est liberté et plaisir de la forme; c'est pourquoi, ai-je dit dans L'art du roman, "en France ce livre est scandaleusement sous-estimé, il concentre tout ce que la France a perdu et refuse de retrouver". Seul un goujat touche à la forme d'une oeuvre qui ne lui appartient pas. Méprisés soient les adaptateurs! Cette pièce n'est pas une adaptation; c'est ma forme à moi; ma rêverie; ma variation sur un roman que j'ai voulu fêter. Dans cette édition, la pièce est accompagnée de mon introduction, d'un texte de François Ricard sur l'art de la variation, d'une note sur l'histoire de la pièce et de ma réflexion touchant à Stravinski et à ses "transcriptions-hommages", d'oeuvres du passé.

      Jacques et son maître, hommage à Denis Diderot en trois actes
    • 1997

      « Confondre l'apparence physique de l'aimée avec celle d'une autre. Combien de fois il a déjà vécu cela ! Toujours avec le même étonnement : la différence entre elle et les autres est-elle donc si infime ? Comment se peut-il qu'il ne sache pas reconnaître la silhouette de l'être le plus aimé, de l'être qu'il tient pour incomparable ? »

      L'identité : roman
    • 1996

      (...) L'homme au casque, avec sa drôle d'intonation, répète : " je viens de vivre une nuit tout à fait merveilleuse ". Le chevalier hoche la tête comme s'il disait oui, je te comprends, ami. Qui d'autre pourrait te comprendre ? Et puis, il y pense : ayant promis d'être discret, il ne pourra jamais dire à personne ce qu'il a vécu. Mais une indiscrétion après deux cents ans est-elle encore une indiscrétion ? Il lui semble que le Dieu des libertins lui a envoyé cet homme pour qu'il puisse lui parler : pour qu'il puisse être indiscret en tenant en même temps sa promesse de discrétion; pour qu'il puisse déposer un moment de sa vie quelque part dans l'avenir ; le projeter dans l'éternité ; le transformer en gloire. " Tu es vraiment du XXè siècle ?" - Mais oui, mon vieux. Il se passe des choses extraordinaires dans ce siècle. La liberté des mœurs. Je viens de vivre, je le répète une nuit formidable. - "Moi aussi " dit encore une fois le chevalier (...)

      La lenteur : roman
    • 1995

      " Le monde des théories n'est pas le mien. Ces réflexions sont celles d'un praticien. L'œuvre de chaque romancier contient une vision implicite de l'histoire du roman, une idée de ce qu'est le roman. C'est cette idée du roman, inhérente à mes romans, que j'ai fait parler. " M. K.

      L'art du roman - essai