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Joseph Roth

    2 septembre 1894 – 27 mai 1939
    Joseph Roth
    Une heure avant la fin du monde
    Symptômes viennois
    A Berlin
    La Marche de Radetzky
    La filiale de l'enfer
    Automne a Berlin
    • 2014

      En dépit de son titre, ce roman écrit en 1936 à Paris, trois ans avant la mort de l'auteur, n'est pas à proprement parler un roman policier ; c'est une captivante parabole sur le pouvoir du mal, le désir d'amour et d'ascension sociale, la haine et la trahison mais aussi une fable sur la recherche d'identité entre un monde ancien qui s'effondre et un monde nouveau qui naît dans la douleur. Le narrateur, qui fréquente le café russe Tari-Bari situé juste en face de son hôtel parisien remarque parmi les habitués une figure à la fois souveraine et taciturne, effrayante et affable : Semjon Golubtschik. Un soir, il entend d'autres clients traiter cet habitué d'assassin. Sa curiosité est le déclencheur du récit dans le récit, car l'homme en question ne se fait pas prier pour raconter son histoire. Outre les aspects des personnages que Roth analyse comme un journaliste à la lumière des faits, ce roman est aussi un livre d'atmosphère sur la vie parisienne de l'époque et les agissements de la police secrète russe qui espionne les exilés. Il n'a été traduit qu'une seule fois, il y a plus de soixante-dix ans, en 1940, par Blanche Gidon sous le titre Notre assassin.

      Confession d'un assassin racontée en une nuit
    • 2011
    • 2009

      " Je n'écris pas de "commentaires divertissants". Je dessine le visage de notre époque. " Telle est l'ambition maintes fois proclamée par Joseph Roth, qui refusait que l'on considérât son activité de journaliste et de chroniqueur comme celle d'un aimable causeur et ne l'estimait pas inférieure à sa prose romanesque. Les esquisses et portraits ici réunis confirment la validité de cette exigence. Observateur minutieux de la surface chatoyante du monde, qu'il sait rendre en quelques traits de plume suggestifs, l'écrivain brosse un panorama subjectif de la modernité qui est en même temps une quête de sens. Des Images viennoises, écrites dans les tout premiers temps de sa carrière de journaliste, jusqu'aux pages ciselées de Cabinet des figures de cire, où il a rassemblé de son vivant les plus beaux textes rédigés pour le compte de la Frankfurter Zeitung quelques années avant la période de l'exil français, Joseph Roth s'affirme au travers de sa prose toujours lumineuse et alerte comme un maître incontesté de la forme brève.

      Cabinet des figures de cire précédé de Images viennoises
    • 2009

      Une heure avant la fin du monde

      • 149pages
      • 6 heures de lecture
      3,8(45)Évaluer

      " Quel fourmillement dans ce monde, une heure avant sa fin ! Les ministres, ces garons de course de l'Europe, courent d'un poste perdu un autre et un malheur nouveau fleurit dans les ruines ! Tous les tats entretiennent avec eux des "relations amicales". Leurs relations amicales [...] reposent en outre sur le principe de la soi-disant "non-ingrence", c'est--dire qu'il est interdit au locataire Mller du premier tage de monter au deuxime quand justement le locataire Meier bat son enfant mort. " Joseph Roth, 1934

      Une heure avant la fin du monde
    • 2007

      Lettres choisies

      • 416pages
      • 15 heures de lecture

      Les Lettres choisies de Joseph Roth viennent parachever tout le travail de publication entrepris pour faire découvrir au public français les multiples facettes de l'écrivain. En même temps qu'elles brossent un tableau de la vie littéraire allemande dans l'entre-deux-guerres, rapidement assombrie par l'émergence du national-socialisme, elles permettent de suivre la genèse des grandes ouvres de l'auteur. Depuis les confins de l'Empire austro-hongrois jusqu'à l'exil parisien, on suit les pas de l'un des écrivains les plus attachants du XXe siècle: un homme passionné par la création littéraire, amoureux de la langue allemande, et de la langue française autant que de la France, un artiste intransigeant dans ses convictions esthétiques, politiques et éthiques, une personnalité ennemie de la tiédeur et du compromis, avec ses emportements et ses indignations, son enthousiasme et sa générosité, sa fidélité comme son exigence en amitié. Le dialogue avec Stefan Zweig occupe ici une place à part et cristallise de manière exemplaire la réflexion sur le rôle de la littérature et la question de l'engagement humaniste face à la barbarie.

      Lettres choisies
    • 2005

      Dès juin 1932, au café Manipe à Berlin, Joseph Roth déclare à un ami : " Il est temps de partir. Ils brûleront nos livres et c'est nous qui serons visés. Quiconque répond au nom de Wassermann, Döblin ou Roth ne doit plus tarder. Il nous faut partir afin que seuls nos livres soient la proie des flammes. " Le 30 janvier 1933, jour où Hitler est nommé chancelier du Reich. Roth s'exile définitivement à Paris. Les six années qui lui restent à vivre seront particulièrement fécondes, tant dans le domaine romanesque que journalistique. La Filiale de l'enfer réunit vingt-six écrits parus entre juillet 1933 et mai 1939 dans les journaux destinés aux émigrants germanophones vivant en France. Depuis son exil parisien, Joseph Roth observe avec une rage impuissante le rattachement de son ancienne patrie autrichienne au Troisième Reich et tente de combattre l'indifférence, qu'il considère comme le pire des maux. Avec une acuité impitoyable et une rare clairvoyance, sous-tendues par une verve brillante, à la fois mélancolique et drôle, il dénonce les effets pervers du national-socialisme et les grossiers mensonges de sa propagande. C'est " l'instauration de la barbarie et le règne de l'enfer ". Seul le Verbe vrai pourra sauver l'époque en tenant lieu de patrie à ceux qui n'en ont plus.

      La filiale de l'enfer
    • 2004

      " Ce sont des enfants de la rue. La rue est leur foyer et leur toit, leur origine et leur but. Ce sont eux en premier qui lui prtent sa physionomie et son caractre spcifique, ils en font partie comme les pieds des rverbres, les pavs, les refuges au milieu de la chausse, les colonnes Morris, les oblisques et les gurites. Ils sont le mobilier de la rue, fabriqu par l'usine de la vie et brad dans la grande ville. Le bourgeois passe tous les jours devant eux, indiffrent et apathique, il les vite comme un arbre sur le trottoir ou un caniveau et il s'arrte, surpris, quand l'un de ces meubles ouvre la bouche ou tend la main. ". Dans une srie d'articles pleins de compassion et d'humour opinitre, Joseph Roth (1894-1939) dcrit un petit peuple de misreux et de marginaux qui, en 1919, hante les rues d'une Vienne encore meurtrie par la guerre. Peu peu, ce qui paraissait impossible se ralise, tout empire encore avec l'apparition du nazisme. L'ironie n'est alors plus de mise...

      Symptômes viennois
    • 2003

      A Berlin

      • 203pages
      • 8 heures de lecture
      4,1(58)Évaluer

      "En 1920, Roth, le correspondant allemand le plus réputé de son époque, arriva à Berlin. Ces articles, traduits et réunis ici pour la première fois, se font l'écho des violents paroxysmes sociaux et politiques qui menaçaient sans cesse l'existence de cette fragile démocratie qu'était la République de Weimar

      A Berlin
    • 2000

      Automne a Berlin

      • 259pages
      • 10 heures de lecture
      4,5(2)Évaluer

      " Un jour, je devins journaliste par désespoir, devant l'incapacité de toutes les professions à me satisfaire ", déclare Joseph Roth (1894-1939). Connu pour son œuvre romanesque, il a pourtant, dès 1919, une importante activité de chroniqueur dans les grands titres de la presse de langue allemande. Il parcourt l'Europe et brosse, dans de courts articles, des portraits saisissants de lieux (gare, frontière, trains, hôtels, cabarets, mines de charbon...), de personnages (voyageurs, bureaucrates, promeneurs, malfrats, nazis, juifs émigrés...) et de villes (Berlin, Leipzig, Vienne, Dortmund Prague, Paris...). La forte personnalité de Roth écarte de ces chroniques douze lieux communs et banalités. Il a une vision singulière, vive, emprunte d'humour et d'un sens du détail exacerbé : " Tout pathos sonne faux, part en vaine fumée, en face des événements microscopiques. [...] Un voyage en tramway est plus instructif qu'une traversée des mers et des terres. " D'un lieu ou d'une situation prosaïque, il en fait un signe fort et révélateur d'un monde en perdition, pris dans l'étau de l'anonymat, de l'urbanisation carnassière et de la montée des extrêmes propres à l'entre-deux.

      Automne a Berlin
    • 1995

      Points: La Marche de Radetzky

      • 397pages
      • 14 heures de lecture

      The Radetzky March charts the history of the Trotta family through three generations spanning the rise and fall of the Austro-Hungarian Empire. Through the Battle of Solferino to the entombment of the last Hapsburg emperor, Roth's intelligent compassion illuminates the crumbling of a way of life.

      Points: La Marche de Radetzky