Tsubaki
- 116pages
- 5 heures de lecture
Une survivante de Nagasaki laisse une lettre à sa fille, révélant une histoire d'amour impossible et un drame familial, le tout sous l'ombre d'une tragédie bien plus grande que la guerre ou la bombe atomique.
Aki Shimazaki signe ses œuvres en français, langue qu'elle a apprise et adoptée plus tard dans sa vie. Ses récits explorent avec une grande finesse le poids des secrets et leur influence complexe sur les individus et les familles. Avec une voix singulière, elle plonge dans les méandres de la mémoire, de l'identité et des liens humains. Son approche littéraire offre une analyse nuancée de la manière dont le passé façonne le présent.
Une survivante de Nagasaki laisse une lettre à sa fille, révélant une histoire d'amour impossible et un drame familial, le tout sous l'ombre d'une tragédie bien plus grande que la guerre ou la bombe atomique.
Mitsuo Kawano, jeune trentenaire, est étonné quand il croise par hasard Gorô Kida, un ancien camarade de classe devenu le président d'une importante compagnie. Il est encore plus surpris lorsque celui-ci l'invite dans un club très sélect où travaille une autre ancienne amie d'école, la belle et mystérieuse Mitsuko, devenue entraîneuse. Mitsuo mène une carrière de rédacteur pour une publication culturelle en attendant de fonder sa propre revue d'histoire. En dépit d'un certain détachement sexuel, il s'entend bien avec Atsuko, la mère de ses deux enfants. Il se contente de fréquenter les salons érotiques pour combler ses besoins. Mais ces retrouvailles fortuites ravivent en lui les rêves et les désirs de jeunesse. Avec sa prose intimiste et précise, Aki Shimazaki explore cette fois ce que l'on devine derrière la paroi trop lisse des apparences.
Ein Psychogramm der japanischen Gesellschaft, das durch seine minimalistische Poesie besticht. Scham und Verschweigen, die Macht der Tradition und die Befreiung aus überholten Konventionen sind die Themen des neuen Romans von Aki Shimazaki.
1. September 1923: Ein gewaltiges Erdbeben erschüttert die Gegend um Tokio. Inmitten einer erregten, verzweifelten Menschenmenge flieht die zwölfjährige Mariko mit ihrer Mutter auf einen nahen Hügel. Während sie noch gebannt auf die brennende Stadt starren, beginnen erste Gerüchte zu kursieren, Koreaner hätten die Brände gelegt. Schnell wendet sich die Stimmung gegen die verhassten Fremdlinge. Nur knapp entkommt das Mädchen dem Volkszorn. Es findet Schutz in einem kirchlichen Kinderheim, erhält einen japanischen Namen, passt sich an. Die Mutter sieht es nie wieder. Aki Shimazakis ebenso knappe wie eindringliche Kurzromane entfalten einen ganzen Erzählkosmos: eine Familiengeschichte im Schatten weltgeschichtlicher Ereignisse. Im Zentrum von „Tsubame“ ( „Die Schwalben“ ) steht das grausame Schicksal koreanischer Immigranten in Japan, der Makel des Fremdseins, der Schmerz der Erinnerung.