De F. R. Bull. à Bull
la saga d'une informatique franco-européenne






la saga d'une informatique franco-européenne
Commençant le 12 novembre 1918 pour s'achever le 28 juin 1919, le jour même de la signature du Traité dans la Galerie des Glaces du château de Versailles devant tous les représentants des puissances alliées, ce document fait revivre les grands et les petits moments de cette négociation.Il met ainsi en scène les acteurs politiques et militaires de l'époque, les premiers rôles comme les seconds (notamment les Français Clemenceau, Foch, Poincaré ; les Américains Wilson, Lansing, House ; les Britanniques Lloyd George, Balfour, Churchill ; les Italiens Orlando et Sonnino ; les Allemands Brockdorff-Rantzau, Erzeberger, Ebert et bien d'autres encore). Cette chronique aborde simultanément les événements qui se déroulent au même moment dans des pays différents où se joue l'avenir immédiat, événements qui sont le plus souvent connus avec un décalage dans le temps expliquant bien des décisions, bien des ignorances et des incompréhensions aussi. Le livre s'attache à ces multiples aspects de la petite histoire jusqu'ici ignorés ou délibérément laissés de côté par l'histoire officielle, en citant notamment les faits et gestes occultés par le Bureau de la Censure, ici remis en pleine lumière.
Neige et peaux de mouton retournées. Casque sur passe-montagne. Gants de laine crispés sur le pistolet-mitrailleur Erma Vollmer ou sur la mitrailleuse portée en bandoulière. Barbelés et boîtes de conserve servant de sonnettes. C'est l'image que présentent les hommes des corps francs, ces petites unités uniquement composées de volontaires du régiment, de la brigade, voire de la division. Qu'ils soient fantassins, artilleurs ou cavaliers. Leurs missions : agir en enfants perdus, au-delà de la première ligne, s'infiltrer chez l'ennemi, rechercher l'accrochage, recueillir du renseignement et ramener du prisonnier. En face, il y a l'armée allemande et ses Stosstruppen, l'équivalent de nos corps francs, avec les mêmes objectifs, les mêmes missions. Officiers, sous-officiers et simples soldats ont du cran et refusent la vie débilitante de l'arrière entre l'automne 1939 et le début du triste été 1940. C'est à ces combattants, les seuls ou presque de cette période, que vont la plupart des croix de guerre. Ils font la une des quotidiens et des magazines, tout en restant anonymes aux avant-postes de cette " drôle de guerre " si mal nommée. Ce livre retrace leur vie quotidienne, leur état d'esprit si particulier, et démontre leur utilité jusqu'aux combats de juin 1940, où leur action fut la seule à s'opposer à l'avance allemande dans d'ultimes combats retardateurs.
De 1914 à 1918, les " as " français, allemands, anglais, russes, américains, italiens, autrichiens et belges s'affrontent au-dessus du sol bouleversé par les bombes. Dans les tranchées où ils croupissent, les fantassins suivent avec fièvre les combats de leurs champions. Ils s'appellent Guynemer, Nungesser, Fonck, Chaput ou Madon, Boelcke, Immelmann, Richthofen ou Voss, Hawker, Ball, McCudden ou Mannock, Nesterov, Kazakov ou Krouten, Rickenbacker, Luke ou Lufbery, Baracca, Coppens, Meulemeester ou Brumowski... Quel que soit leur uniforme, ces pilotes de chasse, chevaliers des temps modernes, jeunes, idéalistes, passionnés par leur métier, se battent avec une estime réciproque, largement au-dessus de la mêlée. Ce livre, basé sur une documentation considérable, fait revivre leurs caractères, leurs combats, leur existence quotidienne ; ils les singularisèrent des millions d'autres combattants qui les admiraient et les enviaient.