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Alphonse Boudard

    Les Métamorphoses d'Alphonse
    La Méthode à Mimile
    La Cerise
    L´hospital une hostobiographie
    Madame... de Saint-Sulpice
    La Méthode à Mimile
    • La Méthode à Mimile

      L'argot sans peine...

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      Ah, c'était le bon temps ! Malgré mes déboires, malgré la cerise qui me poursuivait de ses saveurs aigres-douces, le ciel était bleu, le Beaujolais était nouveau, les dames étaient pimpantes et le chibre " toujours prêt ", comme le boy-scout de la légende. Sans en avoir l'air, je vous ai donné votre première leçon d'argot, tout en vous faisant toucher du doigt une vérité première : l'argot, tel le latin, brave l'honnêteté. Alphonse Boudard L'argot était à l'origine le vocabulaire très protégé (Les Ballades du jargon du pauvre François nous restent indéchiffrables) de la corporation délinquante. Ce l'était encore au début du XIXe siècle. Ce ne l'était déjà plus dans les années 1900, âge d'or de l'argot classique. L'argot est avant tout un instrument de plaisir. Ce plaisir du texte dont parle Roland Barthes, le lecteur le trouvera à chaque page de La Méthode à Mimile. Jacques Cellard.

      La Méthode à Mimile
    • Madame... de Saint-Sulpice

      • 307pages
      • 11 heures de lecture

      A l'ombre des hautes tours de l'église Saint-Sulpice règne Madame. Tailleur strict, chemisier blanc, broche ornée de petits brillants... On la dirait presque sortie de la messe de onze heures. Comme une mère supérieure, elle veille sur ses ouailles. Une éducation au Couvent des Oiseaux, ça aide pour tenir une des " maisons " les plus curieuses de Paris. Surtout quand Monseigneur vient spécialement y entendre une confession d'un genre particulier, ou y recevoir un juste châtiment. Madame Blandine mène l'Abbaye, comme on appelle son établissement, avec la poigne de fer d'une " abbesse " hors pair. Et elle a écrit, Madame Blandine, après la fermeture des maisons en 1946, quand elle a pris sa retraite sur la Côte. Elle a tout raconté, à sa manière chaste de pensionnaire modèle. Des cahiers entiers de souvenirs qu'elle a laissés à un commissaire de la Mondaine...

      Madame... de Saint-Sulpice
    • La Cerise

      • 442pages
      • 16 heures de lecture

      Beaucoup de gens ignorent que la cerise c'est la guigne, la poisse, la malchance. Une vieille pote à moi, ma chère compagne, mon amoureuse folle que je retrouve à tous les coins de rue de mon parcours. Si elle me colle au train, la salope ! me saoule, m'ahurit ! Toujours là, fidèle à tous les rendez-vous ! Fidèle comme un chien, fidèle comme la mort. J'ai beau faire, toucher du bois, me signer, éviter l'échelle par en dessous, j'arrive pas à l'exorciser. Elle me sourit en code pénal, me roule des patins aux bacilles, me fait des caresses au bistouri, m'envoie pour ma fête des bouquets de flicailles, d'huissiers, des billets doux papier bleu. Même aux brêmes j'ai rarement beau schpile, j'ose plus les toucher, je m'écarte des tripots. Rien à chiquer, je suis vu, je suis pris. C'est ça la Cerise, l'existence entre chien et loup, entre deux douleurs, entre deux gendarmes. Alphonse Boudard

      La Cerise
    • Les Métamorphoses d'Alphonse

      • 812pages
      • 29 heures de lecture

      « On connaissait le Boudard de la langue verte et de la verve populaire, ce livre révèle un Boudard plus personnel, sensible et révolté, un magnifique écrivain français », concluait la quatrième de couverture de Mourir d’enfance, le « roman » dans lequel Boudard, plus personnel que jamais, évoquait ses années de jeunesse et ses relations avec sa mère. Le jury de l’Académie française fut du même avis que l’éditeur et lui décerna pour ce livre son Grand Prix du roman en 1995. Avant de disparaître, en 2000, à l’âge de soixante-quatorze ans, Alphonse Boudard devait encore publier un livre aux Editions Robert Laffont, L’Etrange Monsieur Joseph (1998), portrait d’un personnage hors-norme qu’il avait rencontré en prison, ferrailleur juif, embrouilleur professionnel, pourvoyeur de métaux pour les nazis, voguant de façon ambiguë durant la guerre entre la Gestapo et l’armée des Ombres. Aujourd’hui, ces deux ouvrages auxquels s’ajoute La fermeture, paru chez Robert Laffont en 1986 et consacré aux maisons closes (« J’ai toujours vécu avec ces histoires de bordel en toile de fond, disait Boudard, parce que ma mère se défendait comme ça »), sont réunis en un seul volume. Ce triptyque forme un ensemble cohérent, qui reflète le regard que Boudard jetait sur cette période si marquante, de l’avant-guerre à l’après-guerre en passant par les années d’occupation, période durant laquelle il a lui-même traversé des univers aussi distincts que ceux de la Résistance et des Forces françaises libres d’un côté, de la pègre, de la prostitution et de la prison de l’autre. Sous le triple visage du romancier, du biographe et de l’historien, Alphonse Boudard fait revivre un monde disparu et impose son talent, celui d’un écrivain à la gouaille, à la truculence, à l’invention verbale rares.

      Les Métamorphoses d'Alphonse
    • Chère visiteuse

      • 416pages
      • 15 heures de lecture

      Elle, Hortense de Wilfried, c'est une grande dame de l'aristocratie, épouse d'un richissime banquier. Elle est encore belle aux approches de la cinquantaine. Durant plus de trente ans elle a collectionné les amants de son grand monde: les artistes, les champions et les princes. Dans les années 50, elle décide, sur les conseils d'un prêtre, de renoncer à sa vie facile et de retrouver la foi de son enfance par les chemins de la charité. Mais le Démon lui réserve une surprise de taille. La tentation a trente ans, des yeux bleus qu'on dit miroir à putes en argot, c'est le plus séduisant des voyous. Une vedette de la prison. Casier judiciaire de braqueur, voleur toutes spécialités, et surtout roi de l'évasion. C'est pourquoi ce Gilles Dastel est dans une cellule de force où la comtesse de Wilfried vient le visiter pour sauver son âme. Et c'est elle qui va la perdre, son âme.

      Chère visiteuse
    • Mourir d'enfance

      • 252pages
      • 9 heures de lecture

      Qui est cette " jolie dame parfumée de la ville " qui, brusquement, fait irruption dans la ferme du Loiret où le petit Alphonse est élevé par de modestes paysans ? Quelle est cette femme charmante et vive, mais presque toujours absente du domicile parisien où l'adolescent habite avec sa grand-mère, et qui n'apparaît que furtivement au bras d' "oncles " toujours nouveaux ? Imprévisible, à la fois proche et lointaine, elle ne fera pourtant jamais défaut à Alphonse ; mais jamais, non plus, la mère et le fils ne parviendront à se parler vraiment...Avec son regard acide, son invention verbale, sa mélancolie aussi, Alphonse Boudard évoque le monde disparu de sa jeunesse. Au fil du récit, il laisse s'exprimer une émotion de plus en plus forte. On connaissait le Boudard de la langue verte et de la verve populaire, ce livre révèle un Boudard plus personnel, sensible et révolté - un magnifique écrivain français.

      Mourir d'enfance