Acheter 10 livres pour 10 € ici !
Bookbot

Nanine Charbonnel

    Pour une critique de la raison éducative
    Le don de la parole
    Critique des métaphysiques du propre
    • 2014

      Critique des métaphysiques du propre

      • 646pages
      • 23 heures de lecture

      Nanine Charbonnel, Professorin für Philosophie an der Universität Straßburg, ist durch ihre Arbeiten über die Metapher und die Ähnlichkeit bekannt geworden, sowie durch ihre drei nonkonformistischen Bände Philosophie de Rousseau (2006) und die detaillierte Analyse der „Metapher“ des politischen Körpers Comme un seul homme. Corps politique et corps mystique (2010). Im vorliegenden Buch vertieft sie ihre Neuinterpretation der Geschichte der Metaphysik, um die tragischen Sackgassen, ebenso wie die Beiträge der Moderne besser zu verstehen. Es sind die Fundamente der abendländischen Metaphysik, an denen man weiterarbeiten muss: nämlich die Zusammenhänge zwischen der Metaphysik und der Theologie, wobei der außerordentliche Charakter dieses Erbes hervorgehoben werden muss, das nach Meinung der Autorin der bevorzugte Ort der Forschung der Nicht-Gläubigen ist. Charbonnel durchforscht die anthropologisch wichtigsten theologischen Konstruktionen, da diese in ganz neuer Weise die Frage der Nachahmung behandeln, und zeigt ihre erstaunlichen Mechanismen, die explizit mit der Theologie des fleischgewordenen Wortes verbunden sind: unpassender Weise werden Ausdrucksweisen im eigentlichen Sinne benutzt, die man im übertragenen Sinne hätte verstehen müssen. Überdies zeigt die Autorin, dass man in der Moderne wechselweise das erwähnte Aufkommen der unpassenden Verwendung des eigentlichen Sinnes und die Apologie des „Eigentlichen an sich“ unterstützt, die für den Menschen das säkularisiert, was seit den Griechen als Gott gedacht war, das heißt die Nicht-Berücksichtigung der Beziehungen. Professeur de philosophie à l'université de Strasbourg, Nanine Charbonnel s'est fait connaître par ses travaux sur la métaphore et la ressemblance, puis par les trois volumes iconoclastes Philosophie de Rousseau (2006), ainsi que l'analyse détaillée de la ''métaphore'' du Corps politique Comme un seul homme. Corps politique et corps mystique (2010). Elle approfondit ici sa relecture de l'histoire de la métaphysique pour mieux comprendre les impasses tragiques aussi bien que les apports de la modernité. Ce sont les assises même de la métaphysique occidentale qu'il faut fouiller: c'est-à-dire les liens de la métaphysique et de la théologie, en soulignant le caractère exceptionnel de ce patrimoine, qui devrait être à ses yeux le lieu d'étude privilégié des non-croyants. Elle passe au crible ces constructions théologiques, qui sont majeures anthropologiquement car traitant de façon inouïe la question de l'imitation, et montre leurs mécanismes étonnants, liés explicitement à la théologie du Verbe incarné: la prise-indue-au-propre d'énoncés qui devraient être pris au sens figuré. Davantage, elle soutient qu'on assiste dans la modernité corrélativement à cette montée de la prise indue au (sens) propre, et à l'apologie du ''propre-à-soi'', qui sécularise pour l'homme ce qui avait été dès les Grecs pensé pour Dieu, c'est-à-dire la non-prise en considération des relations.

      Critique des métaphysiques du propre
    • 1997

      Depuis le coup d'éclat de La liberté d'apprendre (1967, en coll.), Daniel Hameline n'a cessé d'être au coeur de la pensée pédagogique française. Du savoir et des hommes (1971), Le Domestique et l'Affranchi, essai sur la tutelle scolaire (1977) ont posé les bases d'une réflexion exigeante. Les objectifs pédagogiques en formation initiale et en formation continue (1979) ont fait avec humour le meilleur des bilans critiques. Professeur ordinaire de philosophie de l'éducation et d'histoire des idées pédagogiques à l'Université de Genève depuis 1982, Daniel Hameline y a ouvert des voies neuves, reconsidérant l'éducation nouvelle ( L'école active. Textes fondateurs , 1995, en coll.) et mettant au premier plan l'étude des discours pédagogiques ( L'éducation, ses images et son propos , 1986). Il est le président des Archives Institut Jean-Jacques Rousseau, qui oeuvrent au recueil et à l'interprétation des pratiques et des pensées de l'institut fondé par Claparède à Genève en 1912 ( L'éducation nouvelle et les enjeux de son histoire. Actes du colloque international , 1995). Grand orateur, homme de réflexion et d'action, il séduit ou déplaît. Dans ces Mélanges , ses amis de Suisse, de France, du monde, lui offrent le miroir de sa fécondité.

      Le don de la parole
    • 1988

      Philosophie de l'Education? On entend trop souvent par là un «supplément d'âme», l'exhortation chaleureuse à promouvoir en l'enfant telle ou telle valeur, au mieux une élaboration systématique des fondements de «la bonne Pédagogie». Du coup, la Science - et les sciences - de l'Education n'ont cessé de jouer à cache-cache avec elle. Rivalité et héritage, intimidation réciproque ou alliances: ce jeu pervers et stérile pourra durer longtemps, puisqu'il repose sur la communauté des soeurs ennemies. Ni vraiment philosophiques, ni vraiment scientifiques, ces discours ne sont en effet que des variations sur ce grand thème: penser et parler de l'éducation. Mais des variations réglées. Alors, s'ouvre une voie nouvelle: tenter, en se plaçant au second degré, une analyse des conditions de possibilité de ces énoncés sur l'éducation. Conditions au sein même de la raison: et si ce sont des paradoxes et des antinomies, des modèles déviés et des schèmes ambigus qui se révèlent l'important, c'est peut-être qu'à l'exemple de Kant, il faut décrire «le combat de la raison contre elle-même»...

      Pour une critique de la raison éducative