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François Kérel

    L'âge d'or
    L'escadron blindé
    Risibles amours
    Le livre du rire et de l'oubli
    La vie est ailleurs
    L'insoutenable légèreté de l'être
    • 2003

      La vie est ailleurs

      • 472pages
      • 17 heures de lecture
      4,0(12569)Évaluer

      Second volet d'une trilogie commencée par "La plaisanterie" et qui s'achève avec "La valse des adieux". Prix Médicis étranger 1973. Le héros est une sorte de Rimbaud "materné", médiocre aussi bien dans le rôle de bourreau que de victime, pris au piège de la "révolution" communiste. Postface, p. 397-405, écrite en 1978 (Lire Kundera c'est adopter le point de vue de Satan sur toute connaissance: politique, amour, histoire, poésie). Oeuvre majeure.

      La vie est ailleurs
    • 1997

      « Suppose que tu rencontres un fou qui affirme qu'il est un poisson et que nous sommes tous des poissons. Vas-tu te disputer avec lui? Vas-tu te déshabiller devant lui pour lui montrer que tu n'as pas de nageoires? Vas·tu lui dire en face ce que tu penses? » Son frère se taisait, et Edouard poursuivit: « Si tu ne lui disais que la vérité, que ce que tu penses vraiment de lui, ça voudrait dire que tu consens à avoir une discussion sérieuse avec un fou et que tu es toi-même fou. C'est exactement la même chose avec le monde qui nous entoure. Si tu t'obstinais à lui dire la vérité en face, ça voudrait dire que tu le prends au sérieux. Et prendre au sérieux quelque chose d'aussi peu sérieux, c'est perdre soi-même tout son sérieux. Moi, je dois mentir pour ne pas prendre au sérieux des fous et ne pas devenir moi-même fou. »

      Risibles amours
    • 1997
    • 1984

      L'insoutenable légèreté de l'être

      • 476pages
      • 17 heures de lecture
      4,1(353068)Évaluer

      Tomas et Teresa sont les deux pôles du roman. Faut-il choisir de porter le poids du passé sur ses épaules, comme Teresa qui ne peut se passer de la Tchécoslovaquie, qu'elle a pourtant fuie après le Printemps de Prague, de même qu'elle ne peut vivre sans Tomas, ce mari qu'elle chérit d'un amour jaloux et, par là, à jamais insatisfait ? Ou bien faut-il préférer à cette pesanteur la légèreté de l'être qui caractérise Tomas et Sabina, la maîtresse amie qui seule peut comprendre le médecin séducteur explorant les femmes comme s'il disséquait des objets d'étude au scalpel ? Ne sachant quelle orientation est la plus supportable, le roman offre tour à tour le regard des différents personnages. Même le chien Karénine a droit au chapitre. Mais ce ballet incertain teinté d'irréalité apparaît vite comme une interrogation dialectique qui oscille entre réflexion et délire poétique pour aboutir à la conclusion que la pesanteur et la légèreté, pareillement insoutenables, ne procèdent jamais d'une décision véritable. --Sana Tang-Léopold Wauters

      L'insoutenable légèreté de l'être
    • 1984

      L'escadron blindé

      • 343pages
      • 13 heures de lecture
      3,8(5617)Évaluer

      L'escadron blindé raconte la vie d'un soldat tchèque en 1953, c'est-à-dire en plein stalinisme. Cette chronique - ou plutôt cette farce - fait revivre un monde où rien d'humain ne survit plus que dans l'humour ou dans les désirs sans limites de la jeunesse. Cette satire s'inscrit dans la ligne des aventures du Brave Soldat Chveik.

      L'escadron blindé