Paul Villatoux Ordre des livres

En novembre 1945, deux officiers français pénètrent en secret dans le Führer-Bunker. Lampe-torche à la main, ils découvrent les différentes pièces de ce qui fut l’ultime résidence d’Adolf Hitler. Au milieu d’un amoncellement de meubles et d’objets brisés, des centaines de documents jonchent le sol. Les deux officiers ramassent certains documents qu’ils jugent intéressants. Parmi ceux-ci, figurent une dizaine de télégrammes d’une importance historique primordiale qui nous permettent de comprendre l’état d’esprit du dernier carré des dignitaires du IIIème Reich ainsi que les évènements qui se déroulent entre le 23 et le 26 avril 1945. Ce sont ces documents que nous vous présentons en exclusivité et qui sont commentés par Paul Villatoux et Xavier Aiolfi spécialistes de la Seconde Guerre mondiale.

Superbly illustrated with 3D drawings and period photographs, this book presents the fighter, bomber and the most famous aircrafts of the First World War. During the four years of the Great War, all the tactics and techniques of aerial warfare were invented and are still valid today. THIS BOOK IS IN FRENCH.

À partir de 1942, Hitler décida de faire consigner les débats qu'il avait depuis 1940 avec ses chefs militaires sur les opérations de guerre. Lors de la débâcle de 1945, ces archives furent incinérées, mais une cinquantaine de rapports échappèrent à la destruction. La sélection des moments les plus significatifs aboutit à cet ouvrage étonnant par lequel on entre de plain-pied dans la machinerie nazie. On y découvre les méthodes de commandement de Hitler, l'atmosphère de son QG, l'attitude de son entourage et certains projets, comme celui, à l'approche de la défaite italienne, d'occuper le Vatican et de faire prisonnier le pape. Sans cette source inégalable, il serait impossible de distinguer les responsabilités de Hitler de celles de ses principaux généraux dans la poursuite de la guerre. Ces comptes rendus sont d'autant plus importants qu'on n'a longtemps décrit Hitler en tant que chef de guerre qu'à travers leurs récits. Or on découvre ici un coup d'oeil et un instinct de la manoeuvre, une maîtrise de la littérature et de la théorie militaires. Au passif, on mesure l'étendue de son ignorance des règles d'un état-major, sa défiance envers ses propres généraux, qui finit par empêcher tout débat. Aux erreurs de manoeuvre s'ajoutent aussi des ingérences tactiques de plus en plus fréquentes, basées sur des souvenirs de la Première Guerre mondiale, d'où des dialogues parfois absurdes.