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Galsan Tschinag

    26 décembre 1944

    Galsan Tschinag est un écrivain mongol d'origine touvaine qui crée ses romans, poèmes et essais en langue allemande. Son œuvre est profondément ancrée dans sa connexion avec la nature et les traditions chamaniques, explorant des thèmes d'identité, de spiritualité et la relation entre l'humanité et la terre. L'écriture de Tschinag se caractérise par son style lyrique, offrant aux lecteurs une perspective unique sur la culture mongole et la sagesse ancestrale. À travers sa prose, il cherche à créer un pont entre les mondes, rendant sa voix distinctive accessible à un public mondial.

    Ciel bleu
    La caravane
    La fin du chant
    Belek, une chasse dans le Haut-Altaï
    Chaman
    Dojnaa
    • 2015
    • 2012

      Après de nombreuses années passées à sillonner le monde, Galsan Tschinag revient vers son peuple, les Touvas, des nomades du Haut- Altaï au nord de la Mongolie, pour y passer le soir de sa vie. Mais la situation est délicate, ses deux disciples chamans, ainsi que son peuple, ne sont pas d’accord sur le chemin à prendre pour affronter l’avenir. La vie nomade traditionnelle et le XXIe siècle se dressent face à face comme deux géants inconciliables. Pour apaiser les esprits, une caravane est envoyée au Lac Jaune où une colline sacrée doit être consacrée. La narration tisse des rêves et des souvenirs du narrateur qui passe sa vie en revue pour en retenir les moments les plus importants : scolarité pendant les années 50 staliniennes, études supérieures à Leipzig dans les années 60, la première rencontre avec le Dalaï Lama en 1981, et la réalisation de son souhait le plus cher : la grande caravane avec laquelle son peuple retourne en 1985 dans le Haut- Altaï pour reprendre le mode de vie traditionnel nomade.

      Chaman
    • 2006

      " Elle était encore un jeune tremble verdoyant, portant une pousse, son enfant. Ses racines tenaient toujours bon, résistant aux tempêtes sur le sol de la vie ; pleine de sève, elle s'élevait bien droite au milieu de la forêt des hommes. Quand viendrait la vieillesse, il se pourrait bien qu'elle devienne un temir terek, un tremble d'acier, comme dans les légendes ; elle en était sûre. " Dans une langue d'une beauté âpre comme ces solitudes accrochées au ciel des steppes mongoles, Galsan Tschinag conte l'histoire de Dojnaa, fille d'un lutteur de légende, fière et solide à l'image de la terre qui l'a vue naître, aux confins des mondes habités. Abandonnée par son mari, elle élève seule ses enfants, traque le loup qui décime son troupeau, résiste aux hommes qui veulent la posséder. Elle incarne la force d'un peuple qui vit depuis toujours aux rythmes de l'eau, la terre et l'air, et porte sur ses épaules le destin d'un monde en train de disparaître.

      Dojnaa
    • 2006

      J'ai voulu écrire une page d'Histoire. Voilà qui est fait. Cette caravane a cheminé bien assez longtemps pour chacun de ses membres. Cependant. le temps qu'elle a duré ne représente qu'une infime goutte dans l'océan de l'Histoire. qu'un petit feuillet dans son grand livre. Les uns écrivent l'Histoire avec leur sang, les autres avec leurs larmes. Nous avons écrit la, nôtre avec notre sueur, et mon vœu est que cela en reste là. Tel un groupe de météores au cœur de l Altaï aux clairs glaciers, les chameaux cuivrés de Gobi resteront la preuve tangible de l'odyssée de la caravane." Un des rêves de Galsan Tschinag est devenu réalité en 1995 mener sa tribu dispersée, les Touvas de Mongolie, vers le berceau de ses ancêtres. Entre portrait de groupe et carnet de voyage, ce conteur d'exception mène compagnons de route et lecteurs à travers les stupéfiants paysages du Haut-Altaï sans jamais dévier de son but : "témoigner de la civilisation itinérante des Nomades et garder en éveil le sens de cette humanité guère moins en danger dans sa totalité que mon petit peuple aussi menacé qu'imparfait. "

      La caravane
    • 2005

      La fin du chant

      • 182pages
      • 7 heures de lecture
      3,5(13)Évaluer

      " Claire et solitaire, la voix de la fillette s'élevait, déchirante. Mais la mère, la jument gris bleuté, gardait la posture qui était la sienne depuis la veille : tête baissée, yeux clos ; sa lèvre inférieure touchait presque le poulain mort étendu, rigide, pattes dressées vers le ciel comme les branches d'un arbre mort. L'autre, le poulain vivant, semblait découragé, il n'osait plus s'approcher des mamelles de la mère étrangère. " Des chevaux et des hommes. Sous le ciel de l'Altaï, au milieu des immenses steppes de Mongolie, Galsan Tschinag plante le somptueux et désormais familier décor d'une double tragédie : la disparition d'une mère, qui laisse trois enfants et un époux qui avait appris à l'aimer ; le refus d'une jument, en deuil de son petit, de nourrir un poulain orphelin. Chez les humains comme chez les animaux, il s'agit que la vie l'emporte sur la mort, il s'agit de retrouver le chemin de la source d'amour. En contrepoint de ces drames, l'auteur révèle un autre aspect de son exceptionnel talent de conteur en s'attachant aux luttes des nomades contre les envahisseurs venus de tous les horizons. Galsan Tschinag au sommet de son art.

      La fin du chant
    • 2000

      Belek, une chasse dans le Haut-Altaï

      • 120pages
      • 5 heures de lecture
      3,2(6)Évaluer

      Galsan Tschinag chante la mémoire de son peuple, la vie précaire de ces éleveurs nomades de Mongolie occidentale, suspendue au fil des hivers glacés er des étés torrides. Il nous raconte des histoires de vie et de mort, puisées au souvenir dhommes aussi rudes que les terres de feu et de glace où ils vivent. Celle de Belek qui, à lâge de soixante-dix-sept ans, armé dun gourdin et dune hache, tua enfin le loup qui lavait poursuivi toute sa vie de sa malédiction. Ou celle de Dshaniwek, vieux berger qui élève des chameaux en solitaire, accusé davoir autrefois traqué et abattu un fugitif « qui navait rien fait à personne ». Mais quelle est la vérité qui se cache derrière ces histoires ? Un secret au goût de sang, le prix à payer pour avoir ôté la vie, à une époque où la violence des hommes redoublait celle de la nature. Galsan Tschinag nous emmène loin, très loin dici, dans un monde où lexistence saccorde au ciel immense, où la mort peut frapper comme la foudre abat un jeune mélèze, un monde dur comme la pierre et déchirant comme la nostalgie du soleil au soir de l'hiver.

      Belek, une chasse dans le Haut-Altaï