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Helga Maillet

    Les échos bibliques dans piers the plowman (texte C)
    La métaphore, pas une, mais trois!
    • 2014

      L’étude présente explore le contenu spirituel des échos bibliques dans le but de déterminer leur fonction dans Piers the Plowman, tâche pour laquelle la Bible sert de principal instrument de travail. Sont pris en considération et désignés sous le nom d’écho en dehors des citations, leurs traductions, commentaires et répercussions lointaines – dont l’épopée de Langland abonde – des allusions, motifs, idées, croyances, réflexions et théories allant jusqu’à la mise en œuvre d’instruments de musique bibliques, tout ce qui reflète une pensée biblique. Tous les échos sont placés dans leur contexte biblique, afin d’en tirer plus d’informations, d’élucider et de reconstituer. Il sont ensuite compilés et classés en fonction de leur dénominateur commun et de liens organiques avec les principaux courants de l’œuvre. Il s’avère alors, au fur et à mesure, que tous les échos – aussi divers soient-ils – tombent d’après leur contenu spirituel dans quelques catégories antagoniques qui, en traversant la majeure partie de l’œuvre, en assurent l’unité et la cohérence. Ces catégories coïncident avec les grands thèmes dualistes de l’ouvrage, thèmes pas toujours très apparents que les échos concourent à faire ressortir. Sont alors mis en relief six thèmes et anti-thèmes: Vérité – Mensonge, Lumière – Ténèbres, Vie – Mort, Biens terrestres – Biens célestes, Joies et Tristesses, terrestres et célestes, Chair – Esprit, Les thèmes dualistes, déjà contenus en germe dans le premier chapitre, s’entremêlent fréquemment, sont dramatisés dans le combat acharné aux enfers (Harrowing of Hell) puis neutralisés pour un instant par l’évincement de ce qu’ils représentent de mauvais, avant de reprendre vie. Ce dualisme paraissant plutôt lapidaire est pourtant très ramifié, allant parfois jusque dans les moindres détails où tout ou presque tout, trouve son répondant, sa réplique, son idée négative. Ainsi s’instaure en pensée la structure symétrique de l’œuvre, s’esquisse l’ordre sous l’apparent chaos.

      Les échos bibliques dans piers the plowman (texte C)
    • 2009

      Le présent travail vise à définir logiquement les métaphores en analysant leurs configurations grammaticales et syntaxiques, qui reflètent leurs constitutions logiques. L’arrière-plan prélinguistique et prémétaphorique est restitué sous forme d’équation aristotélicienne à quatre termes, explorée sous un nouvel angle. Cela permet de fixer les niveaux hiérarchiques des noms, adjectifs, verbes, participes et noms en position inférieure, ainsi que de déterminer les rapports de coordination et de subordination. L'objectif est de dégager les opérations qui président à la formation des métaphores en fonction des termes utilisés. L’auteur souligne une différence fondamentale entre la métaphore nominale in praesentia (métaphore coordonnée) et la métaphore non-nominale ou subordonnée (adjectivale, verbale, participiale). La première révèle son existence, tandis que la seconde illustre sa manière d’être, établissant ainsi une proposition versus une résolution. Contrairement au nom métaphorique, les adjectifs, verbes, participes et noms en position dépendante expriment une ressemblance intramétaphorique, alors que l’opinion courante la considère comme un phénomène extramétaphorique. L’analyse démontre qu’il existe trois types de métaphores, solidement ancrées dans leurs constitutions grammaticales et syntaxiques.

      La métaphore, pas une, mais trois!