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Élisabeth Badinter

    5 mars 1944

    Elisabeth Badinter est une autrice acclamée dont les œuvres fondamentales explorent le féminisme et son évolution. Elle se penche sur les constructions sociales fondamentales, examinant leur impact sur l'identité et les rôles masculins et féminins. Badinter remet souvent en question les notions établies, offrant des aperçus profonds sur la manière dont la société moderne façonne nos perceptions du genre et de la parentalité. Ses écrits encouragent à la réflexion sur l'essence des rôles de genre et la lutte continue pour l'égalité.

    Élisabeth Badinter
    Le pouvoir au féminin : Marie-Thérèse d'Autriche 1717-1780 : l'impératrice reine
    L'amour en plus
    Le conflit. Der Konflikt, französische Ausgabe. La femme et la mère
    L'Amour En Plus: Histoire de l'Amour Maternel (XVIIè- XXè Siècle)
    L'un est l'autre
    Émilie, Émilie: l'ambition feminine au XVIIIe siecle
    • Après L'Amour en plus, histoire de l'amour maternel, Elisabeth Badinter aborde le problème de l'ambition féminine à travers le destin de deux grandes dames du XVIIIe siècle. Madame du Châtelet, qui fut la compagne de Voltaire, traduisit le grand œuvre de Newton et fut l'égale des savants de ce temps. Madame d'Epinay, amie de Grimm, imagina une nouvelle pédagogie, critique de Rousseau, et traça le destin des futures mères. Ces deux ambitieuses, au sens le plus noble du terme, refusaient d'accepter les limites que la société leur assignait. Elles voulurent se donner toutes les chances dont elles se sentaient capables, en dépit de leur sexe. Madame du Châtelet incarne l'ambition personnelle, Madame d'Epinay, l'ambition maternelle, deux figures entre lesquelles se partage la vie des femmes. Emilie, Emilie, un livre passionnant qui nous conduit au cœur du XVIIIe siècle sans perdre de vue le présent actuel.

      Émilie, Émilie: l'ambition feminine au XVIIIe siecle
    • L'un est l'autre

      des relations entre hommes et femmes

      4,5(2)Évaluer

      Etude de l'évolution des relations entre hommes et femmes, depuis la préhistoire. La complémentarité des sexes, la distribution du pouvoir entre hommes et femmes, les rapports de similitude, etc

      L'un est l'autre
    • L'amour maternel est-il un instinct qui procéderait d'une " nature féminine ", ou bien relève-t-il largement d'un comportement social, variable selon les époques et les mœurs ? Tel est l'enjeu du débat qu'étudie Elisabeth Badinter, au fil d'une très précise enquête historique menée avec lucidité mais non sans passion. L'amour en plus, un livre passionnant, dérangeant.

      L'Amour En Plus: Histoire de l'Amour Maternel (XVIIè- XXè Siècle)
    • L'amour maternel est-il un instinct qui procéderait d'une " nature féminine" ou bien relève-t-il largement d'un comportement social, variable selon les individus, les époques et les moeurs ? Tel est l'enjeu du débat qu'étudie ici Elisabeth Badinter, au fil d'une enquête historique très précise : à observer l'évolution du comportement maternel depuis quatre siècles, elle constate que l'intérêt et le dévouement pour l'enfant se manifestent - ou ne se manifestent pas. La tendresse existe - ou n'existe pas. Aussi choquant que cela puisse paraître, le sentiment maternel est un sentiment humain, incertain et fragile. Ce dévoilement d'une contingence de l'amour maternel suscita des réactions passionnées lors de la première publication du livre, en 1980 : les uns y virent une aberration, remettant scandaleusement en question le concept de nature ; les autres y trouvèrent une véritable libération, l'occasion d'une meilleure compréhension de la maternité et d'une reconnaissance de la multiplicité des expériences féminines. Trente ans après, L'Amour en plus est toujours un livre nécessaire et dérangeant, tant il est vrai que nous avons changé de vocabulaire, mais pas d'illusions.

      L'amour en plus
    • " Les Français connaissent mal celle qui fut la mère de Marie-Antoinette. Pourtant, Marie-Thérèse d'Autriche (1717-1780) est l'une des grandes figures tutélaires de son pays. Je l'ai découverte par sa correspondance privée, dans laquelle elle se révèle guerrière, politique avisée, mère tendre et sévère. Mais cette mère-là n'est pas n'importe laquelle, c'est une femme au pouvoir absolu, hérité des Habsbourg, qui régna pendant quarante ans sur le plus grand empire d'Europe. Et, ce faisant, elle eut à gérer trois vies, parfois en opposition les unes avec les autres : épouse d'un mari adoré et volage, mère de seize enfants, souveraine d'un immense territoire. Cette gageure qu'aucun souverain masculin n'eut à connaître, j'ai voulu tenter de la comprendre : qui fut cette femme et comment elle put ou non concilier ses différents statuts. Prendre la mesure, en somme, de ses forces et faiblesses, de ses priorités et inévitables contradictions. Ce portrait, qui puise à des sources abondantes et souvent inédites, ne saurait être exhaustif : Marie-Thérèse garde bien des mystères. Cette femme incomparable en son temps, qui inaugure une nouvelle image de la souveraineté et de la maternité, ressemble, sous certains aspects, aux femmes du XXIe siècle. "

      Le pouvoir au féminin : Marie-Thérèse d'Autriche 1717-1780 : l'impératrice reine
    • Les stereotypes d'antan, pudiquement appeles nos reperes, nous enfermaient mais nous rassuraient. Aujourd'hui, leur eclatement en trouble plus d'un. Bien des hommes y voient la raison de la chute de leur empire et le font payer aux femmes. Nombre d'entre elles sont tentees de repliquer par l'instauration d'un nouvel ordre moral qui suppose le retablissement des frontieres. C'est le piege ou ne pas tomber sous peine d'y perdre notre liberte, de freiner la marche vers l'egalite et de renouer avec le separatisme. Cette tentation est celle du discours dominant qui se fait entendre depuis dix ou quinze ans. Contrairement a ses esperances, il est peu probable qu'il fasse progresser la condition des femmes. Il est meme a craindre que leurs relations avec les hommes se deteriorent. C'est ce qu'on appelle faire fausse route. Elisabeth Badinter

      Fausse Route
    • Le conflit

      • 76pages
      • 3 heures de lecture

      Trente ans après L'Amour en plus, il se livre une véritable guerre idéologique souterraine, dont on ne mesure pas encore pleinement les conséquences pour les femmes. Le retour en force du naturalisme - qui remet à l'honneur le concept bien usé d'instinct maternel - constitue le pire danger pour leur émancipation et l'égalité des sexes. À force d'entendre répéter qu'une mère doit tout à son enfant, son lait, son temps et son énergie, il est inévitable que de plus en plus de femmes reculent devant l'obstacle. Certaines trouvent leur plein épanouissement dans la maternité, mais la majorité d'entre elles feront un jour le calcul des plaisirs et des peines : d'un côté, une expérience irremplaçable, l'amour donné et rendu et l'importance de la transmission ; de l'autre, les frustrations et le stress quotidien, les inévitables conflits et parfois le sentiment de l'échec. Si plus d'un quart des Allemandes restent sans enfant, cela signifie qu'elles trouvent à se réaliser ailleurs que dans la maternité telle qu'on la leur impose. Pour l'heure, les Françaises ont échappé à ce dilemme du tout ou rien. Tiendront-elles tête aux injonctions des " maternalistes " soutenus par les plus respectables institutions ? Jusqu'à quand sauront-elles imposer leurs désirs et leur volonté contre le discours rampant de la culpabilité ? E.B.

      Le conflit
    • XY

      De l’identité masculine

      • 324pages
      • 12 heures de lecture

      Longtemps, la masculinité a semblé aller de soi. Chaque homme devait ressembler à l'idéal viril qui dominait toute la culture. L'identité sexuelle paraissait inscrite dans la nature. Ces trois dernières décennies, les femmes ont fait voler en éclats ces évidences. Les limites du masculin et du féminin sont devenues floues. Et chaque homme, désormais, de s'interroger sur son identité profonde. Elisabeth Badinter trace ici les contours, encore incertains, du nouvel homme que notre siècle est en train d'inventer.

      XY
    • Le mouvement des femmes a fait voler en éclats toutes les idées traditionnelles sur virilité et féminité. Longtemps la masculinité a paru aller de soi. Chaque homme se devait de ressembler à un idéal bien campé dans la culture. Désormais, au contraire, les hommes sont amenés à s'interroger sur une identité que la formule chromosomique XY ne suffit pas à définir. Dépassant la vieille querelle du féminisme contre phallocratie et machisme, Elisabeth Badinter dessine, dans cet essai, les contours encore flous du nouvel homme que notre siècle est en train d'inventer, et qui cessera enfin de refouler une part essentielle de lui-même. Prélude à une nouvelle harmonie des sexes ?

      XY, de l'identité masculine - Texte intégral