In Europe, the Schengen crisis, spurred off by the unexpected migration flow in 2015, led to a re-questioning of the functions of „borders“ in European integration. Especially the ideal of a „Europe without borders“ is crumbling and the re-introduction of border controls in several EU member states not only slows down the process of European Integration, but also represents an obstacle to cross-border cooperation. One of the main consequences of this crisis is also growing euroscepticism and a new fear of integration which might even lead to the disintegration of the EU. The present publication regroups the contributions to four „castle-talks on cross-border cooperation“ organized at the château Pourtalès, in Strasbourg, between 2012 and 2016, in the framework of Birte Wassenberg’s Erasmus and Jean Monnet activities supported by the European Commission. The different contributions deal with the theoretical link between borders, international relations and cross-border cooperation, by examining borders as places of cross-border governance, as gatekeepers of sovereignty and security, as „scars“ of history and as places of reconciliation.
Birte Wassenberg Ordre des livres






- 2018
- 2012
Histoire du Conseil de l'Europe
- 643pages
- 23 heures de lecture
Cet ouvrage retrace l’histoire de la première organisation qui s’est fixé pour objectif l’unification de l’Europe. Créé en 1949, le Conseil de l’Europe devait d’abord tirer les leçons de la Deuxième Guerre mondiale et contribuer au triomphe de la paix et de la démocratie. Le choix de Strasbourg comme siège de ses institutions devait symboliser la volonté de réconciliation entre les peuples. Constitué au départ par des États d’Europe occidentale, il a vocation à intégrer tous les pays du continent mais cet élargissement est retardé par la guerre froide. Ce n’est qu’après 1989 que le Conseil de l’Europe peut s’identifier à la « grande Europe ».Organisation intergouvernementale, le Conseil de l’Europe est cependant doté, dès l’origine, d’une Assemblée parlementaire. Par la suite, c’est la Cour européenne des droits de l’homme qui devient l’institution phare dont les arrêts s’imposent aux États membres. Si sa finalité réside avant tout dans la promotion des valeurs démocratiques, le Conseil de l’Europe développe aussi une activité intense pour favoriser la coopération dans tous les domaines de la vie sociale. Confronté à l’évolution de l’Union européenne, il cherche constamment à redéfinir sa place dans les relations internationales. À l’aube du XXIe siècle, ces deux organisations sont-elles condamnées à être concurrentes ou capables de devenir complémentaires ?
- 2010
La paix et la sécurité sont deux concepts qui se placent à la base du processus d’intégration européenne après 1945. Jusqu’en 1989, elles sont garanties par un lien étroit entre l’Europe de l’Ouest et l’Organisation du Traité Atlantique Nord (OTAN). Mais aujourd’hui, vingt ans après la chute du mur de Berlin et la fin du conflit bipolaire, les relations internationales sont entrées dans une phase de transition caractérisée par l’incertitude et la crainte envers les nouveaux défis qui découlent du processus de la globalisation. Les relations entre l’OTAN et l’Union européenne (UE) doivent donc être redéfinies, notamment en tenant compte des facteurs exogènes et endogènes capables d’unir ou de diviser l’Europe et les États-Unis dans le domaine de la sécurité.Cet ouvrage reprend les actes du premier Forum Académique sur la Sécurité en Europe (FASE) sur le thème des relations entre le Pacte atlantique et les instances de défense européenne qui s’est tenu les 21 et 22 avril 2008 à Strasbourg. Les intervenants du Forum, des personnes provenant d’horizons différents – militaires, universitaires, hauts fonctionnaires –, tentent d’apporter leur échange à la problématique essentielle des relations OTAN-UE.
- 2007
Vers une eurorégion ?
- 487pages
- 18 heures de lecture
La coopération transfrontalière entre des régions limitrophes se développe après la Deuxième Guerre mondiale pour surmonter les frontières nationales et ainsi « guérir les cicatrices de l'histoire ». C'est également le cas pour la région du Rhin supérieur, où coopèrent, depuis les années 1960, la région Alsace, en France, avec les régions allemandes du Bade-Wurtemberg et de Rhénanie-Palatinat, ainsi que les régions de la Suisse du Nord-Ouest. Au fur et à mesure de la construction européenne, cette coopération est de plus en plus considérée par les promoteurs de l'idée européenne comme un maillon indispensable de l'intégration européenne et les régions transfrontalières apparaissent comme des modèles d'intégration, des « eurorégions ». Cet ouvrage propose d'appliquer cette hypothèse à l'histoire de la coopération transfrontalière de l'espace rhénan entre 1975, date de son institutionnalisation par un accord intergouvernemental et 2000, date de la révision de cet accord: la région du Rhin supérieur, évolue-t-elle vers un espace intégré, vers une eurorégion ? Quels sont les acteurs-clés de cette coopération ? Se trouvent-ils au niveau régional, national ou européen ? Cet examen de l'histoire de la région transfrontalière franco-germano-suisse est d'autant plus intéressant qu'elle implique la coopération de régions communautaires avec des régions non membres de l'Union européenne.