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Henri de Régnier

    28 décembre 1864 – 23 mai 1936

    Henri de Régnier fut un écrivain français dont l'œuvre se situe entre le symbolisme et la tradition classique. Sa poésie, influencée par des maîtres tels que Mallarmé et Heredia, se distingue par son raffinement formel et la profondeur des mondes extérieurs et intérieurs. Dans sa prose, où il puisait souvent son inspiration dans l'atmosphère du XVIIIe siècle, il développait des thèmes avec une perspicacité psychologique, anticipant les approches littéraires modernes. Le style de Régnier se caractérise par son élégance et sa précision, entraînant le lecteur dans de riches paysages littéraires.

    Henri de Régnier
    Der Doppelgänger und andere Erzählungen
    Seltsame Liebschaften
    Le Trèfle Blanc
    Les Vacances d'un Jeune Homme Sage: Roman
    Les Vacances d'un Jeune homme sage
    Correspondance (1891-1911)
    • 1997

      Voici enfin publiée intégralement – les seules lettres de Régnier l'avaient été il y a vingt cinq ans – l'importante correspondance d'André Gide avec celui qui fut d'abord pour lui un poète admiré (son aîné de cinq ans) et un ami très proche avec lequel il fit son premier vrai voyage (à travers la Bretagne, en 1892). Pendant plus de dix ans, leurs lettres font revivre toute cette fin-de-siècle littéraire riche et bouillonnante de productions originales. Pierre Louÿs et le milieu Heredia (Régnier et Louÿs furent les gendres du poète des Trophées), Paul Valéry, Francis Jammes... sont parmi les acteurs de cette chronique. Mais Gide, en 1900, eut le bon goût de ne guère aimer le roman un peu trop « polisson » de Régnier, La double Maîtresse : blessé, le susceptible auteur ne devait jamais lui pardonner cette critique, et se déroba toujours à une réconciliation, que Gide souhaitait pourtant. Leurs relations s'espacèrent, dans une progressive glaciation ; un dernier échange épistolaire en 1911 ne fut suivi, de la part de Régnier, que par des témoignages d'hostilité rancunière vis-à-vis de son ancien ami, devenu à ses yeux « un médiocre prosateur à la médiocrité prétentieuse », – Gide demeurant, lui, fidèle à son admiration de jeunesse et faisant une belle place aux vers de Régnier dans son Anthologie de la poésie française de la Pléiade.

      Correspondance (1891-1911)