Malgré la somme considérable de documents qu'il a collectés concernant tant les œuvres que les travaux sur Léonard de Vinci, et son rôle fondamental dans le champ des études vinciennes et dans les rapports culturels entre la France et l'Italie, André CORBEAU (1898-1971) demeure méconnu encore aujourd'hui. En partant principalement de sa donation effectuée à l'Université de Caen, et en se servant de matériaux d'archives, les contributions réunies dans ce livre voudraient présenter son histoire, sa vie et ses écrits, où il est question de promotion du tourisme, d’organisation de fêtes musicales, d'horticulture, de muséographie, de politique, de cinéma et bien sûr de philologie et de beaux-arts. Le lecteur découvrira ainsi une personnalité hors du commun, aux multiples facettes, d'un curieux, d'un érudit et, surtout, d'un véritable humaniste qui a toujours essayé de mettre au service du plus grand nombre les facilités que lui donnaient sa fortune et ses connaissances.
Silvia Fabrizio Costa Ordre des livres






- 2018
- 2012
"... che solo amore e luce ha per confine"
- 458pages
- 17 heures de lecture
In ricordo di Claudio Sensi, Professore di Letteratura Italiana all’Università di Torino, il volume raccoglie contributi di ricercatori attivi in Europa, in particolare nelle Università di Caen e di Cagliari, legati da rapporti professionali e di amicizia tra loro e con lo studioso scomparso. In omaggio a Sensi, i saggi, in francese e in italiano, concernono epoche e argomenti lui cari, dal Duecento alla contemporaneità: Dante, l’epoca barocca, i viaggi, la classicità tra Sette e Ottocento, Pascoli, Pavese, Montale, Bufalino, studi di comparatistica e sulla letteratura italiana del XXI secolo.
- 2005
Entre trace(s) et signe(s)
Quelques approches herméneutiques de la ruine
Les études réunies dans ce volume sont le résultat d’une série d’échanges et de rencontres entre chercheurs de formations et disciplines diverses (romanistes, francisants, italianisants, philosophes, historiens de l’art, latinistes) organisés par le LEIA en 2004. Encore une fois la ruine a fonctionné en tant que «machine à produire du texte» comme entre Trecento et Quattrocento, ce XVe siècle, qui réconcilie savoir archéologique et savoir livresque au nom de la philologie et de l’antiquité latine. De nombreux essais de ce recueil traitent de cette période historique fondamentale lorsque les ruines émergent à la conscience des hommes et apparaissent comme des objets de savoir. Il revient aux humanistes italiens de nous avoir légué cette dimension temporelle, historique des ruines, l’idée même de «ruine» que sous-entend la structure trinitaire de la destinée de l’homme et de la société en passé, présent, futur. Une scansion ternaire existentielle et sociologique qui semble résister encore de nos jours, malgré une sorte d’accélération vertigineuse qui semble engloutir le passé et dénier le futur, résorbant le temps dans un instant dangereusement actuel.