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He le ne Jaccomard

    Lire le sida
    Les fruits de la passion
    • 2013

      Les fruits de la passion

      • 271pages
      • 10 heures de lecture

      Cette étude est la première du genre à embrasser l’œuvre dramatique de Yasmina Reza dans toute son ampleur. L’ouvrage prend sa pièce à succès, « Art », comme le centre créatif d’où irradient les neuf autres pièces. L’analyse tout à la fois textuelle et sémiologique suit un fil conducteur, le traitement des passions, au premier rang desquelles, naturellement, l’amour, mais également d’autres passions plus paradoxales. L’ouvrage témoigne en effet de l’exploration que ces pièces font du fétichisme contemporain pour les objets, qu’ils soient matériels ou abstraits comme la littérature, les sciences ou la musique. Ce que cette étude met également en lumière, ce sont les innovations formelles qui, sous une plume moins sensible au rythme et aux silences, pourraient passer pour anti-théâtrales, telles que l’aparté, les monologues et les mises en abymes. Ces techniques revivifient un théâtre en alliant des contraires : théâtre de pensée et théâtre d’émotions, comique et tragique. C’est par cette approche qu’on peut expliquer que l’immense succès des pièces de Yasmina Reza ait permis de repousser la crise toujours annoncée du théâtre en France et du théâtre français à l’étranger.

      Les fruits de la passion
    • 2004

      Lire le sida

      Témoignages au féminin

      • 407pages
      • 15 heures de lecture

      Depuis vingt ans que sévit la pandémie du sida, vivre avec le virus a fait l’objet de nombreux récits. Cet ouvrage propose, tout d’abord, une synthèse de cette vaste littérature du sida à la lumière des sciences sociales et de la critique littéraire. Une fois ce contexte narratif et discursif passé en revue, il s’agit d’étudier dix témoignages de femmes. Le plus souvent ignorées de la critique, ces «écrivantes», jeunes femmes ordinaires, épouses, mères ou infirmières, séropositives ou accompagnantes de malades, voire les deux à la fois, tirent leur légitimité de leur expérience de première main. Elles révèlent d’autres possibilités (sida non sexuel, par exemple), d’autres métaphores, d’autres inscriptions du deuil ou de la mort (physique ou sociale) que ce qui ressort des textes considérés comme canoniques. Ce faisant, elles témoignent, involontairement et crûment, de la condition féminine faite d’abus, de résistance, de sagesse, le tout étroitement mêlé au sentiment de culpabilité. Tout au long de cette étude, on prend le contre pied d’une lecture phobique de la littérature du sida, pour s’acheminer vers ce que Valéry appelait, une «lecture bien faite».

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