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Emmanuel Cattin

    Schelling
    Transformations de la métaphysique
    La décision de philosopher
    Manuel d'Epictète
    • 2005
    • 2003

      Schelling

      • 80pages
      • 3 heures de lecture

      La pensée de Schelling, en ses transformations et l'inflexible fidélité à soi-même qui les commande, est la tentative d'une expérience radicale et totale du sens. Penser, c'est bien, à chaque fois, librement. faire l'expérience du sens, de la vie du sens, selon toute la nécessité de son déploiement. Expérience radicale, dont l'exigence initiale est bien de commencer avec le commencement, mais expérience totale, qui va, résolument, jusqu'au bout du chemin : de la radicalité de l'absolu commencement à l'intensité d'une présence absolue, de la volonté à l'esprit, de la décision à l'amour. Sur ce chemin la raison, dans son affirmation infinie de soi, cherche à rejoindre l'affirmation infinie de l'être. Schelling aura tenté d'accomplir la philosophie, le vouloir de la sagesse, comme cette pensée la plus libre, la plus affirmative, de l'affirmation absolue. Toute une vie, en lui, s'est ainsi dédiée à l'affaire la plus haute de la pensée : la méditation de la liberté - en sa finitude, en sa souveraineté absolue.

      Schelling
    • 2001

      A la fin du XVIIIe siècle, la philosophie, dans un débat autour de l'héritage de Kant, s'autodétermine comme système de la liberté, pour achever la révolution copernicienne, et accéder, dans le système du savoir, au concept, à la conscience de soi. La liberté s'affirme comme identité du penser et de l'être. Schelling est alors inspiré d'une part par Spinoza, et d'autre part par Kant et Fichte.

      Transformations de la métaphysique
    • 1997

      Manuel d'Epictète

      • 160pages
      • 6 heures de lecture
      3,9(123)Évaluer

      Epictète, comme Socrate, n'a pas écrit son oeuvre - c'est son disciple Arrien qui nous l'a léguée. Né en 50 après Jésus-Christ, en Phrygie, contrée d'Asie Mineure, Epictète fut amené à Rome comme esclave, mais sa condition ne l'empêcha pas de suivre l'enseignement du stoïcien romain Musonius Rufus. Après avoir été affranchi, il ouvrit une première école de philosophie à Rome, tout en menant une vie de pauvreté. Banni en 94, avec tous les philosophes, par l'empereur Don-ùtien, il se réfugia sur la côte grecque à Nicopolis et continua ses leçons dans une nouvelle école. Le Manuel, c'est-à-dire l'enkheiridion, le poignard que l'on a sous la main pour affronter toute éventualité, est voué à l'efficacité éthique. Il est bref et incisif par nécessité. Il ne s'adresse pas au sage, qui n'en a pas besoin, mais à ceux qui, parmi les non-sages, sont en progrès et s'exercent à la sagesse. Le Manuel donne non seulement les signes du progrès, mais les ultimes conseils, et les marques qui pourront montrer que le pas décisif vers la philosophie aura été franchi. Ces signes, ces conseils et ces marques, le destinataire du Manuel doit les emporter avec lui, pour une oeuvre qui, s'appuyant sur les livres, est hors des livres, et ne peut être aidée par personne, sinon par le dieu qui est en lui.

      Manuel d'Epictète