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Marc Cre pon

    Langues sans demeure
    Nietzsche
    Friedrich Nietzsche
    L' Orient au miroir de la philosophie
    Le malin génie des langues
    Les promesses du langage
    • 2014

      La philosophie de Nietzsche, à travers une morale cynique, dresse une affirmation de l'être et organise une violente critique du christianisme, allant jusqu'à affirmer que "Dieu est mort". L'effondrement des valeurs prédit par Nietzsche permettra de libérer l'être humain de ses afflictions tout en dénonçant le risque totalitaire. Cet ouvrage reprend le meilleur du Cahier de l'Herne paru en 2006, sous la direction de Marc Crépon. Les textes sélectionnés par Yves Jean Harder analysent la pensée de Nietzsche à partir de ses rapports avec la langue, les Grecs et la musique, pour se pencher sur sa critique de la métaphysique et l'histoire, la critique de la civilisation et de la morale, la conversion des valeurs. Comme Nietzsche le dit : la lecture de son oeuvre n'est pas de celles dont on sort sans que rien n'ait changé.

      Friedrich Nietzsche
    • 2005

      En relisant des textes de Kafka (Journal, Correspondance) et de Derrida (Le Monolinguisme de l'autre, Fichue, Bliers), Langues sans demeure interroge les sentiments d'exil et d'tranget que l'on peut prouver au contact de sa propre langue, l'oppos de la familiarit et de la scurit que l'attachement la langue maternelle serait cens connoter. Croisant la pense de l'un et de l'autre, dans un clairage rciproque, il fait des questions de l'appropriation et de la proprit de la langue la pierre d'angle d'une rflexion sur la ncessit, thique et politique, d'inventer, mme " sa " langue, une " autre " langue, un idiome qui la dsolidarise de toute appartenance une communaut, une demeure, familiales, sociales ou nationales. Au titre des exigences qui s'imposent la langue, l'attention se porte alors sur l'invention requise, dans des circonstances toujours singulires, d'un idiome chaque fois unique : celui du deuil.

      Langues sans demeure
    • 2001

      Les promesses du langage

      • 231pages
      • 9 heures de lecture
      3,5(2)Évaluer

      La langue dans laquelle ils ecrivent n'est-elle pour les philosophes que l'instrument indispensable, mais indifferent, de la communication de leurs pensees? Ce pourrait etre le cas, s'ils n'etaient exposes, a chaque pas, au caractere particulier de cette langue, et s'ils ne devaient inventer des stategies diverses pour l'affronter, comme, par exemple, leur enracinement avere et declare dans une culture, voire dans un sol determine, devenu patrie de la philosophie - mais tout aussi bien le parti-pris de la traduction, de la desappropriation de la langue, et meme de la culture, dans ce qu'elles ont de national. Or quelles que soient ces strategies opposees, elles investissent toutes le rapport a la langue, aux langues ou au langage d'une promesse eschatologique. C'est de la langue que vient le malheur, mais c'est aussi un autre rapport au langage qui est source de salut, ou de redemption, voire de revolution. C'est donc une autre philosophie du langage, qui se decouvre a travers les oeuvres de Nieztsche, Kraus, Benjamin, Rosenzweig, Heidegger ou Derrida, une philosophie qui n'est exempte de considerations theologiques et politiques. Qu'attend-on des langues? Au fil conducteur de la promesse, c'est a cette question que les etudes qui composent le present volume entendent reconduire.

      Les promesses du langage
    • 2000

      Ce que les philosophes ont pu dire de la particularite de la (des) langue(s) dans lesquelles ils s'expriment, du rapport entre les idiomes philosophiques, de leur classification et de leur traduction repond a un double souci: circonscrire (ou elargir) la communaute de ceux auxquels ils s'adressent, designer la situation historique et annoncer le destin du nous qui se trouve ainsi determine. Le genie des langues est alors, le plus souvent, l'operateur logique qui permet le repli de la communaute sur ce nous particulier, en meme temps qu'il lui assigne une mission universelle. De ces differents enjeux, plusieurs oeuvres temoignent, de facon exemplaire: celle de Nietzsche d'abord, dont le devenir epouse ces differents cas de figure; mais aussi celles de Heidegger, Rosenzweig ou Adorno.

      Le malin génie des langues
    • 2000
    • 1993

      La Renaissance a vu le monde connu grandir à la dimension de la Terre entière. Après avoir découvert des continents, on a découvert les cultures des hommes qui les peuplaient, on a tenté de comprendre leurs civilisations, on les a mises en rapport avec la civilisation occidentale. Cette aventure intellectuelle commence avec le XVIIIe siècle, quand les philosophes des Lumières apprennent, grâce notamment au modèle de la société chinoise, à considérer d'un regard neuf l'Europe, ses pouvoirs, ses mœurs, ses institutions, ses coutumes, et quand plus tard les Romantiques s'appuient sur la culture indienne pour tenter de comprendre les racines et l'histoire de notre civilisation. Les textes rassemblés ici témoignent de cette rencontre intellectuelle entre deux mondes. On trouvera dans cette anthologie : - une introduction générale qui montre comment l'Orient a été un " modèle critique " de l'Occident, avant de servir de fondement à sa quête des origines ; - une anthologie de textes résumant l'évolution du regard européen sur la Chine et l'Inde.

      L' Orient au miroir de la philosophie