Elle nous est tout aussi naturelle que de respirer. Et pourtant, combien d'entre nous vacillent à l'idée même de la regarder, de la toucher, de la sentir ? Nous nous en déchargeons derrière des portes closes, nous la noyons sous des cataractes d'eau dans des toilettes immaculées ; gare à qui la mentionne en bonne compagnie. Voilà bien l'un des derniers tabous de la société dite " civilisée ". Assez ! Car nous avons affaire à la ressource mondiale la plus injustement sous-estimée : carburant, matériau de construction, œuvre d'art, vêtement, toujours différente et toujours unique (vous n'en trouverez pas deux semblables). Née avec notre monde. Inépuisable. Il est grand temps de rendre hommage à la merde.
