La philosophie contemporaine critique la représentation, dénonçant dans la métaphysique classique la volonté de réduire la complexité de la pensée à un seul concept. L'idéalisme allemand, notamment à travers la philosophie de Fichte, illustre cette crise. Fichte remplace la pensée comme représentation (Kant) par la pensée comme acte, et substitue la connaissance par le savoir, ainsi que la figuration par la réflexion. Ce passage vise à dépasser la dimension spéculaire de la pensée, en évoluant vers une vérité réflexive et une raison qui infinitise, ce qui permet de comparer cette philosophie aux critiques contemporaines de la représentation. L'ouvrage se divise en plusieurs chapitres abordant des thèmes tels que les apories de la représentation, la notion de réflexion, l'identité réflexive, et les principes fondamentaux de la « grundlage ». Il examine la relation entre représentation et réflexion, l'activité indépendante, et la nature de la causalité. Les erreurs de Maïmon et de Kant sont également discutées, tout comme la synthèse de la causalité. La structure de la réflexion et les fausses relations entre représenter et réfléchir sont analysées, aboutissant à une élucidation de l'exigence d'infinitisation. Enfin, le savoir éthique et l'infini sont explorés, offrant une conclusion enrichissante sur ces concepts.
